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L’amour, une simple réaction neurochimique dans notre cerveau ?

Tombons-nous réellement amoureux, ou sommes-nous juste victimes de nos hormones ?

amour

Le fait est qu’il y a de nombreux phénomènes neurochimiques et biologiques qui se produisent dans le corps lorsqu’un humain ressent de l’amour. Pour cette raison, de nombreuses personnes pensent que l’amour avec un grand A n’existe pas. Mais est-ce que l’amour est vraiment limité à cela ?

Biologiquement, qu’est-ce qui se passe quand on ressent de l’amour ?

L’amour est un sentiment très complexe. Et pour expliquer cette complexité, de nombreux experts se sont penchés sur la science de l’amour ou, plus précisément, sur la biologie de l’amour. De nombreuses études ont permis de comprendre que divers phénomènes se produisent dans notre corps lorsqu’on est amoureux. En effet, le corps humain subit une série de changements physiologiques associés à des sentiments de bonheur, d’euphorie et d’attachement lorsqu’il ressent de l’amour.

Ces changements sont influencés par la libération de certaines hormones et neurotransmetteurs dans le cerveau et le corps. Parmi les principaux changements qui s’opèrent quand on ressent de l’amour, il y a l’augmentation de la dopamine et de la sérotonine, deux neurotransmetteurs qui jouent un rôle dans la régulation de l’humeur et du plaisir. De même, il y a une augmentation de l’ocytocine – l’hormone du bonheur et du lien – et une diminution du cortisol, l’hormone du stress.

Selon certains experts, tous ces phénomènes sont naturellement déclenchés par le besoin de se reproduire. Il en va de même pour l’amour maternel et filial. Certains experts estiment que ce serait essentiellement des phénomènes neurochimiques et biologiques déclenchés par le besoin de préserver et de perpétuer la race humaine. Scientifiquement parlant, il est indéniable que les différents phénomènes qui se jouent dans notre corps ont un rôle important dans le sentiment qu’est l’amour.

amour couple
— Vadym Pastukh / Shutterstock.com

L’amour est un phénomène complexe qui reste difficile à expliquer

Mais il serait trop réducteur de suggérer que l’amour se limite à une construction neurochimique de l’esprit humain. En effet, il est très important de ne pas oublier qu’au-delà de ces manifestations biologiques de l’amour, ce sentiment est surtout une expérience profondément personnelle et subjective qui peut être influencée par un large éventail de facteurs, y compris les expériences individuelles de chaque individu, les valeurs et les croyances, ainsi que les normes culturelles et sociales.

D’ailleurs, si l’amour se limitait aux changements neurochimiques dans le cerveau, cela se manifesterait par une rationalité froide et détachée. Or, la vie a maintes fois démontré que l’amour a plus tendance à déclencher des réactions instinctives et spontanées, avec une grande complexité qui ne peut jusqu’à présent être expliquée par la science. En définitive, si l’amour était de simples mécanismes neuronaux, ce serait un sentiment facile à maîtriser et à supprimer. Il serait également facile de gérer les déceptions amoureuses. Mais ce n’est pas le cas, et il est plus plausible de considérer ces phénomènes comme des symptômes de l’amour.  

Par ailleurs, pourquoi l’être humain tombe amoureux ?

Par Gabrielle Andriamanjatoson, le

Source: IFL Science

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