30 millions de tonnes d’uranium dormaient sous le désert chinois : Pékin s’offre une arme nucléaire invisible

Un gisement d’uranium de grande ampleur a été identifié dans le désert d’Ordos, en Mongolie intérieure. Cette identification résulte de campagnes de prospection géologique menées par les autorités chinoises. Elle concerne une ressource utilisée pour la production d’électricité nucléaire et s’inscrit dans le développement du parc nucléaire national.

Localisation, contexte géologique et méthodes d’exploration ayant permis l’identification du gisement d’uranium d’Ordos

Les autorités chinoises ont annoncé la découverte d’un gisement d’uranium estimé à plus de 30 millions de tonnes dans le désert d’Ordos, en Mongolie intérieure. Toutefois, cette région aride et faiblement peuplée fait l’objet de programmes de prospection géologique menés sur le long terme.

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Le désert d’Ordos présente des formations géologiques favorables aux minéralisations uranifères. Ainsi, les travaux s’inscrivent dans une cartographie progressive du sous-sol chinois. Cette démarche vise donc à identifier des gisements exploitables dans des zones peu urbanisées.

L’identification du gisement repose sur des méthodes de prospection minière modernes. En outre, les équipes utilisent des analyses géophysiques, des forages exploratoires et des études géochimiques. L’uranium identifié constitue ainsi une matière première destinée à la production d’électricité nucléaire.

Conséquences potentielles de cette découverte sur l’approvisionnement national chinois en uranium

Jusqu’à présent, la Chine importait une part importante de l’uranium nécessaire à son parc nucléaire. En particulier, ces importations provenaient du Kazakhstan, du Canada et de l’Australie. Par conséquent, la découverte pourrait réduire cette dépendance extérieure.

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L’exploitation du gisement pourrait également influencer le marché international de l’uranium. Cependant, ces effets dépendront des volumes extraits et des choix de commercialisation. La Chine disposerait alors de ressources comparables à celles des principaux pays producteurs actuels.

Contraintes techniques, environnementales et réglementaires associées à l’extraction de l’uranium dans le désert d’Ordos

L’extraction de l’uranium implique des contraintes techniques et environnementales spécifiques. Ainsi, dans une zone désertique comme Ordos, la gestion de l’eau et des résidus miniers reste essentielle. La sécurité des opérations constitue également un enjeu central.

En outre, l’exploitation nécessite des dispositifs de gestion des déchets radioactifs. Elle requiert aussi des mesures de protection pour les travailleurs et les populations voisines. Ces exigences relèvent donc des cadres réglementaires applicables aux activités minières et nucléaires.

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Place du gisement d’Ordos dans la stratégie énergétique chinoise fondée sur la diversification des sources

La Chine met en œuvre une stratégie énergétique fondée sur la diversification des sources de production. Ainsi, le nucléaire civil complète le solaire, l’éolien et l’hydroélectricité. Cette approche vise à répondre à la croissance de la demande intérieure.

Dans ce contexte, le gisement d’uranium d’Ordos constitue une ressource potentielle pour le parc nucléaire existant et les installations en projet. Il s’ajoute donc aux autres sources d’approvisionnement utilisées pour produire de l’électricité nucléaire.

Enfin, les modalités d’exploitation, les volumes extraits et les calendriers relèveront de décisions industrielles et réglementaires. Ces choix devront cependant s’inscrire dans les cadres de planification énergétique, de sûreté nucléaire et de gestion des ressources.

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