Durant les attentats qui ont touché Paris le 13 novembre, la France est intervenue via différents groupes d’intervention. Dans leurs rangs, des femmes et des hommes courageux sont prêts à risquer leur vie pour la sécurité de leur patrie. SooCurious vous présente les principaux groupes d’intervention français.

Le 13 novembre, la France a connu la barbarie. La même qui avait déjà frappé son sol le 7 janvier 2015. Ces attaques, meurtrières et sanglantes, ont pu trouver une résolution rapide grâce à plusieurs forces d’intervention, véritables bras armés de la République française. Mais ces groupes sont divers et dépendent de différents services.

Le RAID

Le RAID, pour « Recherche, assistance, intervention, dissuasion », a été créé en 1985 pour lutter contre le grand banditisme, le crime organisé et le terrorisme. Ce groupe d’intervention est l’un des plus efficaces au monde et est régulièrement appelé à faire part de son expertise auprès d’États alliés à la France. Grâce à ses équipes, chacune formée d’une dizaine d’hommes, le RAID a notamment neutralisé Mohamed Merah ou encore Amedy Coulibaly, respectivement impliqués dans les attaques de Toulouse et de l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes. Extrêmement bien formés, les 200 policiers de cette unité d’élite sont assignés aux 21 départements les plus proches de Paris, mais peuvent intervenir sur tout le territoire français. C’est eux, par exemple, qui menèrent les opérations du mercredi 18 novembre au matin pour déloger les terroristes nichés dans un immeuble de Saint-Denis.

 

Le GIGN

Pour différencier le RAID du GIGN (pour Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale), on a coutume de dire que ce dernier intervient en zones rurales quand le RAID, qui dépend de la police, intervient en zones urbaines. Ainsi, c’est le GIGN qui avait eu la lourde tâche de déloger les frères Kouachi de l’imprimerie dans laquelle ils s’étaient retranchés en janvier 2015, au terme de leur périple meurtrier. Créé en 1974, le GIGN s’est souvent illustré, à travers le XXe siècle, dans d’incroyables opérations, comme en 1994, lorsqu’ils viennent à bout d’une prise d’otages dans un avion, à l’aéroport de Marignane. En 2007, une réforme regroupe le GIGN et d’autres unités du même type dans la FI, la Force d’Intervention.

 

 

Les GIPN

En 1972, des sportifs israéliens sont pris en otage aux JO de Munich. La France décide alors de se doter d’un groupe d’intervention spécialisé dans l’antiterrorisme. Répartis en dix groupes d’intervention d’une vingtaine de membres chacun, les GIPN sont liés au RAID et à la BRI en 2011 et dépendent tous deux de la Force d’intervention de la Police nationale (FIPN).

 

 

La BRI

On l’appelle l’Antigang, ou Brigade de recherches et d’intervention. La BRI, dont le premier groupe est créé en 1977 à Lyon, est désormais composée de 15 brigades agissant à travers la France. Alors que le RAID couvre les départements limitrophes à Paris, la BRI, elle, intervient dans les 20 arrondissements de la capitale. Parmi ses faits d’armes les plus impressionnants, on retrouve notamment la traque des terroristes impliqués dans l’attaque de Charlie Hebdo, ou encore l’attaque de l’Hyper Cacher, où elle était intervenue en premier. Plus récemment, c’est la BRI qui a mené l’assaut au Bataclan et a pu délivrer les survivants de cette dramatique attaque.

 

 

Ces groupes d’intervention constituent des outils indispensables à la sécurité des Français et sont pourtant trop peu reconnus à leur réelle valeur. Pourtant, les hommes et les femmes de chacune de ces brigades risquent quotidiennement leur vie pour sauver et protéger celle de leurs compatriotes. Aviez-vous conscience de la grande diversité et de l’importance de ces formes armées ?

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