La sclérose en plaques est une maladie auto-immune qui se caractérise par une destruction progressive des neurones. A ce jour, aucun traitement n’est efficace pour lutter contre les formes progressives de la maladie. Toutefois, des études sont en cours pour lui trouver définitivement une cure, et un essai thérapeutique est même sur le point de démarrer ! DGS vous explique tout en détail.

Cette maladie du système nerveux se caractérise par une perte progressive de myéline. Cette substance entoure les nerfs et assure la transmission rapide du système nerveux. Sa détérioration provoque la perturbation des informations envoyées par le cerveau au reste du corps. Les dégâts causés par ce processus de détérioration entraîne à long terme un handicap plus ou moins lourd. En France, ce sont 80 000 à 100 000 personnes qui sont concernées par la maladie. Près de 750 000 patients sur deux millions dans le monde présentent une mobilité réduite. Bien que la sclérose en plaques soit considérée comme une maladie incurable, la recherche médicale a tout de même permis de trouver des traitements qui atténuent les symptômes de façon efficace et qui ralentissent la progression de la maladie.

Une étude parue dans le magazine Neuron, pourrait devenir une nouvelle source d’espoir pour les victimes de la maladie. Des scientifiques de la George Washington University School of Medicine and Health Sciences aux Etats-Unis ont annoncé avoir identifié une molécule clé impliquée dans le développement de la sclérose en plaques. La découverte de cette molécule prometteuse pourrait amener à l’élaboration d’une nouvelle thérapie efficace.

Les oligodendrocytes présentes dans le système nerveux fabriquent et réparent la gaine de myéline lorsqu’elle est dégradée ou détruite. Néanmoins, chez les personnes atteintes de sclérose en plaques, cette fonction n’est pas remplie. Une équipe de chercheurs américains a obtenu des résultats prometteurs suite à une série de tests sur une souris, en améliorant la croissance de ces cellules. Les chercheurs ont utilisé une nouvelle approche et se sont intéressés de près aux astrocytes, un autre type de cellule gliale.

Ils ont pu observer une activation importante de l’expression du gène. Par des pratiques biochimique, neurologique et génétique sur la souris, ils ont découvert que cette protéine inhibait le processus régénératif spontané permettant la production de nouvelles couches de myéline dans le système nerveux. De manière plus simple : elle empêche les oligodendrocytes de bien faire leur travail et de réparer les gaines de myéline détériorées par la maladie. Néanmoins, en bloquant son action, les scientifiques ont pu rétablir la réparation de la myéline et le passage de l’influx nerveux chez la souris.

Nous sommes ravis d’apprendre que des chercheurs américains ont peut-être enfin trouvé une solution pour venir en aide aux personnes atteintes de la sclérose en plaques. Et vous, pensez-vous que grâce à l’évolution de la médecine nous réussirons à venir à bout de cette maladie ?

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