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Ce fossile d’arachnide vieux de 308 millions d’années est une véritable énigme

Ce spécimen n’appartient à aucun ordre d’arachnides actuellement connu

Fossile Araignee
© Paul Selden

Des chercheurs ont récemment décrit un fossile qui appartenait à quelque chose qui ressemble à une araignée, mais qui n’en est pas une. En effet, si cette créature vieille de plusieurs centaines de millions d’années est dotée des caractéristiques esthétiques d’une araignée, elle ne ressemble en rien à un arachnide vivant ou disparu.

Un spécimen découvert il y a plus de 40 ans

Avant l’apparition de la lignée humaine, il y a environ 2,5 millions d’années, de nombreuses créatures ont déjà peuplé notre planète. Certaines lignées de ces créatures anciennes ont réussi à perdurer jusqu’à l’époque moderne, tandis que d’autres n’ont laissé derrière elles que des restes fossilisés et des mystères qui captivent les humains. Parmi ces espèces disparues figure Douglassarachne acanthopoda. Le fossile de cette étrange créature a été découvert par l’expert en fossiles Bob Masek dans les années 1980.

Il a trouvé ce trésor dans un terril de la formation géologique de Mazon Creek, dans l’Illinois, aux États-Unis. Le fossile a ensuite été acquis par David Douglass dans les années 1990, et sa famille a fait don du spécimen au Field Museum of Natural History en 2023 quand il est devenu évident qu’il s’agissait d’une nouvelle espèce. Les scientifiques ont nommé l’espèce d’après cette famille pour ce don généreux. Plus de 40 ans après sa découverte, des scientifiques de l’université du Kansas ont enfin décrit cette étrange créature.

© Paul Selden

Une créature qui ressemble à une araignée, mais qui n’en est pas une

D’après les études qu’ils ont menées sur le fossile, les chercheurs ont estimé que cette créature a existé il y a plus de 308 millions d’années. À première vue, il serait facile de penser que l’animal est une araignée. Notons que les arachnides existent sur la planète depuis environ 400 millions d’années. Cependant, en y regardant de plus près, on se rend compte que Douglassarachne acanthopoda ne peut finalement pas être assimilé à une araignée, mais plutôt à une forme primitive d’arachnide, sans tout à fait en être un.

En fait, bien que cette créature possède de nombreuses caractéristiques qui font penser qu’il s’agit d’un arachnide, il possède tout autant de caractéristiques qui permettent de dire que ce n’en est pas un. Parmi ces caractéristiques étranges figurent notamment les grosses épines que la créature a sur ses huit pattes. « Vous voyez des sortes de pattes épineuses chez certains arachnides, mais nous n’en avons jamais vu un qui ait vraiment ces grosses épines tout le long des pattes, du moins sur les premières parties des pattes. C’est très, très frappant », a notamment expliqué le Dr Jason Dunlop, coauteur de l’étude.

Ajoutant à cela que le spécimen découvert n’est pas doté de pièces buccales, ce qui rend d’autant plus difficile sa classification. Ainsi, d’après les résultats de l’étude publiée dans la revue Journal of Paleontology, les chercheurs ont finalement conclu que Douglassarachne acanthopoda n’appartient à aucun ordre d’arachnides connu. Quoi qu’il en soit, les recherches sur cet étrange arachnide ne s’arrêtent pas là. Bien que cette espèce n’ait jusqu’à présent été observée qu’en Amérique du Nord, les scientifiques pensent qu’il est tout à fait possible que des spécimens puissent également être trouvés en Europe du Nord. Par ailleurs, découvrez Mongolarachne jurassica, ces araignées géantes du Jurassique.

Par Gabrielle Andriamanjatoson, le

Source: IFL Science

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  • Bonjour,
    Les lignées humaines ont plus de 2,5 millions d’années. Certains traits génétiques de plus des ancêtres des hominidés peuvent resurgir dans notre expression génétique comme des dents surnuméraires dépassant de la gencive. Donc dire qu’on est apparu il y a 2,5 millions d’années c’est un peu léger sur le plan scientifique. Un homme de Toumani ou une femelle paranthrope vivants seraient en apparence bizarre mais pas tant que ça au vu de la diversité morphologique chez les homo sapiens.