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Le Zimbabwe va abattre 200 éléphants pour nourrir la population affamée par la sécheresse

Le pays est confronté à l’une des pires sécheresses de son histoire

Elephants Abattage
— Yann Rimbaud / Shutterstock.com

Le Zimbabwe est le deuxième pays qui compte le plus d’éléphants au monde après le Botswana. Si l’on pourrait penser qu’il s’agit d’une excellente richesse, le pays ne les considère pas comme telle. En fait, le pays juge qu’il compte désormais trop d’éléphants et a décidé en conséquence de relancer l’abattage d’éléphants.

Le Zimbabwe compte actuellement environ 100 000 éléphants, et c’est un nombre qui ne cesse de croître. Malheureusement, le Zimbabwe est loin d’être un pays riche et il fait actuellement face à de graves problèmes de sècheresse et de famine. Pour essayer de faire face à ces problèmes, le gouvernement zimbabwéen a décidé d’autoriser l’abattage de 200 éléphants pour nourrir la population locale. Cette décision fait suite à une résolution similaire en Namibie d’abattre des éléphants et d’autres animaux sauvages pour remédier à l’insécurité alimentaire provoquée par une sécheresse prolongée causée par El Niño.

En ce qui concerne le Zimbabwe, il s’agira ainsi du premier abattage d’éléphants dans le pays depuis 1988. Les autorités locales ont expliqué que la viande d’éléphant serait distribuée aux communautés zimbabwéennes les plus vulnérables face à la sècheresse. Outre le besoin en nourriture pour la population, il a également été expliqué que cette décision a été prise pour réduire la demande en eau. D’ailleurs, il faut savoir que les éléphants sont également des victimes de la sècheresse dans le pays. Bien qu’il s’agisse d’une décision prise face à une situation critique, ce choix du gouvernement du Zimbabwe est loin de faire l’unanimité.

Certains défenseurs de l’environnement ont ouvertement critiqué ce projet, affirmant qu’il existe de meilleures solutions pour aider à nourrir les populations dont les récoltes avaient été mauvaises. D’autres ont expliqué que, bien qu’ils comprennent un tel choix, ils craignent les conséquences du message que cela envoie en matière de conservation animale. D’autres encore ont déclaré qu’il s’agissait malheureusement d’une étape nécessaire, car un nombre trop élevé d’éléphants peut réellement endommager les écosystèmes et les habitats de ces animaux. Pour aller plus loin, découvrez Motty, le seul éléphant hybride connu au monde.

Par Gabrielle Andriamanjatoson, le

Source: IFL Science

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