À la fin des années 1950, l’incontournable constructeur automobile Ford dévoilait la Nucleon, un concept car au look futuriste, destiné à être alimenté par l’énergie atomique.
Propulsion atomique
Suite aux tristement célèbres bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki, de nombreux scientifiques imaginaient un avenir où les combustibles fossiles seraient supplantés par l’énergie nucléaire, révolutionnant de nombreux domaines, de la médecine aux transports, et alimentant également les objets de notre quotidien.
Symbole de cette « frénésie nucléaire », les dizaines d’essais atmosphériques réalisés dans les années 1950 dans le désert du Nevada, qui attiraient de nombreux touristes et vaudraient à Las Vegas d’être surnommée la « ville atomique ».
En 1957, Ford Motor Company créait la sensation en présentant un modèle réduit de sa Nucleon, dont la propulsion serait assurée non pas par un moteur à explosion, mais un petit réacteur nucléaire alimenté par une capsule contenant de l’uranium. La chaleur dégagée par la fission permettrait de transformer l’eau de ses circuits en vapeur à haute pression, actionnant un ensemble de turbines, tandis que le refroidissement du réacteur serait assuré grâce aux nombreuses prises d’air du véhicule.
Si cette première version possédait un pare-brise monobloc et une vitre arrière composée, certaines variantes incluaient également des ailerons arrière doubles, probablement inspirés par les oeuvres de science-fiction de l’époque.
Une autonomie moyenne de 8 000 kilomètres
Ford estimait que la Nucleon pourrait parcourir plus de 8 000 km avec un cœur atomique de capacité moyenne avant qu’il ne doive être remplacé dans des stations de recharge dédiées. Ses propriétaires se verraient alors proposer des capsules de différentes tailles, permettant d’améliorer les performances ou l’autonomie du véhicule.
Selon le constructeur américain, la Nucleon illustrait sa recherche constante de l’innovation, ainsi que sa volonté de s’aventurer sur des chemins n’ayant encore jamais été empruntés.
Par Yann Contegat, le
Source: Heritage Daily
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Avec toutes ces recherches pour s’approvisionner en énergie, on a tout simplement oublié la principales source d’approvisionnement découverte par Nikola Tesla et mise en action dans les années 1930 sur sa propre voiture, c’est ) dire l’énergie atmosphérique des ondes « scalaires ». Ces ondes pouvant se transformer en énergie électrique, sa grosse voiture pouvait rouler à 130 km/h à l’aide d’une antenne fixée à l’arrière. Mais voilà il n’avait pas pensé que cela allait ruiner les trusts pétroliers…