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Découverte du vin liquide le plus ancien au monde dans une tombe romaine vieille de 2 000 ans

Les experts affirment qu'il n'est pas toxique

Vin Ancien
© Daniel Cosano/Juan Manuel Román/Dolores Esquivel/Fernando Lafont/José Rafael Ruiz Arrebola

Les êtres humains apprécient de boire du vin depuis plusieurs millénaires. Et on aurait tendance à dire que plus un vin est vieux, mieux c’est. Est-ce également le cas de ce vin récemment découvert dans une ancienne tombe romaine et qui est accessoirement le plus vieux vin jamais découvert ?

On dit que le vin se bonifie avec l’âge. Mais est-ce toujours le cas si le vin en question a plus de 2 000 ans ? Tout a commencé en 2019 alors qu’une famille rénovait sa maison dans la ville andalouse de Carmona. La famille a eu la grande surprise de découvrir les vestiges d’une ancienne nécropole romaine remarquablement bien préservée sous sa propriété. À l’intérieur de l’ancienne tombe romaine se trouvait notamment un liquide mystérieux contenu dans une urne en verre qui s’est avéré être le vin conservé le plus ancien au monde, encore sous forme liquide.

Vin Ancien
© Daniel Cosano/Juan Manuel Román/Dolores Esquivel/Fernando Lafont/José Rafael Ruiz Arrebola

Le vin – qui était autrefois blanc – avait pris une teinte brun rougeâtre en raison des réactions chimiques qui se sont produites au cours de ces 2 000 ans passés. Cela a été confirmé par une analyse réalisée par des experts de l’université de Cordoue. L’absence d’acide syringique – un sous-produit de décomposition du vin rouge – a amené les scientifiques à conclure que la boisson a été spécifiquement fabriquée à partir de raisin blanc. Ces tests ont également montré que le liquide était à l’origine une variété locale ressemblant au xérès.

Vin Ancien
© Daniel Cosano/Juan Manuel Román/Dolores Esquivel/Fernando Lafont/José Rafael Ruiz Arrebola

Les chercheurs ont publié les résultats complets de leur analyse dans la revue Journal of Archaeological Science: Reports. Quant à savoir si ce vin est encore comestible, les scientifiques ont déclaré que les analyses microbiologiques n’ont affiché aucune toxicité. Quoi qu’il en soit, boire ce vin reste hasardeux étant donné qu’il a été en contact avec le corps incinéré d’une personne morte.

Par ailleurs, le vin est l’un des emblèmes de notre patrimoine, qu’en savez-vous ?

Par Gabrielle Andriamanjatoson, le

Source: The Guardian

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