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Découverte des vestiges d’un obscur peuple préhispanique au Mexique

Ils comprennent un mur monumental renfermant de nombreux restes humains et animaux

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Image d’illustration — Vadim Petrakov / Shutterstock.com

Des archéologues ont annoncé la découverte de vestiges associés au mystérieux peuple tepuztèque, qui occupait ce qui est aujourd’hui le sud-ouest du Mexique au cours des siècles ayant précédé l’arrivée des conquistadors.

Mystérieux Tepuztèques

On sait très peu de choses sur les Tepuztèques, si ce n’est que leur nom, mentionné dans différents documents aztèques, faisait référence à leur maîtrise du travail des métaux (le terme « tepuzque » désignant un alliage de cuivre en langue nahuatl). « Ils vénéraient un dieu appelé Andut et une déesse appelée Macuili Achiotl, dont la figure était représentée dans des sculptures ou des peintures sur pierre », souligne l’archéologue Miguel Pérez Negrete.

Dans le cadre de l’agrandissement d’une autoroute de l’État de Guerrero, des ouvriers du bâtiment ont mis au jour un mur monumental (34 mètres de long pour 7 mètres de haut), constituant le premier des trois niveaux d’une structure bien plus imposante, datant de l’époque précolombienne.

Dépêchés sur les lieux, les chercheurs de l’Institut national d’anthropologie et d’histoire (INAH) ont entrepris une série de travaux visant à stabiliser la muraille, qui s’est avérée renfermer de nombreux fragments humains et animaux, utilisés comme matériau de construction.

Les fouilles réalisées en parallèle ont conduit à la découverte d’une sépulture renfermant les restes d’un enfant mort vers l’âge de trois ou quatre ans. Il s’est avéré que ce dernier avait été inhumé avec toute une série d’offrandes, comprenant des perles en pierre verte, des cloches en cuivre, des boucles d’oreilles en coquillage et un bol tripode de type Yestla-El Naranjo, daté entre 1000 et 1521 de notre ère.

Deux périodes d’occupation distinctes

L’équipe a également mis au jour un système de murs faits de grands blocs de calcaire recouverts de stuc à la chaux, des sols en stuc épais renfermant un pigment rouge, des fragments d’obsidienne et une grande quantité de céramiques. Datant de la période postclassique précoce (950 à 1350 de notre ère), ces dernières indiquent que le site a connu deux périodes d’occupation distinctes.

Selon l’INAH, ces fouilles marquent le point de départ de recherches qui contribueront à éclairer les caractéristiques sociales et culturelles des vastes colonies préhispaniques de la région.

Il y a quelques semaines, une autre équipe mexicaine avait annoncé la découverte de la probable colonie perdue d’Apancalecan, s’étendant sur une trentaine d’hectares.

Par Yann Contegat, le

Source: Heritage Daily

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