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Il existe un troisième état qui se situe entre la vie et la mort

Une découverte stupéfiante

Organisme Laboratoire
— GAlexS / Shutterstock.com

Ces dernières années, les scientifiques ont montré que les cellules de divers organismes peuvent être transformées en robots biologiques. Cela représente des avancées étonnantes dans le domaine de la biologie synthétique. Désormais, les spécialistes affirment que les organismes créés en laboratoire constituent un troisième état au-delà de la vie et de la mort. Explications.

Dans le cadre d’une nouvelle étude publiée dans la revue Physiology, des chercheurs expliquent les conséquences de la transformation de cellules et d’organismes morts ou vivants en machines équipées de fonctions totalement nouvelles. Nous pouvons donc parler d’un troisième état biologique, qui ne correspond pas exactement aux catégories de la vie et de la mort. « Le troisième état remet en question la manière dont les scientifiques comprennent généralement le comportement cellulaire », ont expliqué dans un essai pour The Conversation les biologistes Peter Noble et Alex Pozhitkov, co-auteurs de l’étude.

Les biologistes ajoutant : « C’est le fait que les biobots, un type de robots, aient développé de nouvelles fonctions qui les distingue vraiment. Il existe peu de cas où les organismes changent d’une manière qui n’est pas prédéterminée. Si d’autres transformations, comme la métamorphose des chenilles en papillons, sont radicales, elles font toujours partie d’un chemin biologique prédéterminé. Les cellules cancéreuses sont également exclues, car elles ne présentent pas non plus de nouvelles fonctions. »

Les spécialistes ont notamment découvert que les biobots sont capables de réparer des cellules neuronales endommagées placées à proximité dans une boîte de Petri, vers laquelle ils ont pu se déplacer d’eux-mêmes grâce à des projections ondulantes. De leur côté, les anthropobots n’ont pas été conçus ou programmés pour faire cela – ils l’ont simplement fait d’eux-mêmes. Un autre type de robots comme les xénobots a développé une mobilité similaire à celle des biobots, ce qui est une nouveauté. Les xénobots sont également capables de s’auto-répliquer sans grandir, ou essentiellement sans se réparer.

« Prises ensemble, ces découvertes démontrent la plasticité inhérente des systèmes cellulaires et remettent en cause l’idée selon laquelle les cellules et les organismes ne peuvent évoluer que de manière prédéterminée. Le troisième état suggère que la mort de l’organisme peut jouer un rôle important dans la façon dont la vie se transforme au fil du temps. Une meilleure compréhension de la manière dont certaines cellules continuent de fonctionner et de se métamorphoser en entités multicellulaires quelque temps après la disparition d’un organisme est prometteuse pour faire progresser la médecine personnalisée et préventive », ont conclu les chercheurs.

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Par Cécile Breton, le

Source: Futurism

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