Beaucoup de gens, qui ont pourtant la chance d’avoir un emploi, aimeraient travailler moins. Et de nombreuses questions épineuses reviennent souvent sur le fonctionnement dans notre système capitaliste. L’écrivain anglais Brian Dean propose une alternative à notre société, qui selon lui met trop en avant l’emploi. DGS vous explique sa théorie.
Brian Dean a un avis assez tranché sur le travail. Selon l’écrivain, celui-ci nous épuise et nous rend encore plus pauvres. Nous sommes obsédés par notre profession mais surtout dépendants. L’oisiveté est montrée du doigt alors qu’elle n’est pas la cause des principaux problèmes financiers du monde.
Une femme est enchaînée à son bureau via Shutterstock
Il faut donc trouver une alternative morale à l’obsession de l’emploi qui sévit dans notre société depuis trop longtemps. Selon le spécialiste en économie Jeremy Rifkin, 75 % des métiers pourraient être automatisés. La société est donc dans une situation de déni total. Beaucoup de professions sont inutiles.
Une femme n’en peut plus de son travail via Shutterstock
Mais alors si on ne travaille pas, comment va-t-on payer notre loyer ? Notre nourriture, etc ? Dean propose donc un revenu fixe pour tout le monde. Nous pourrions alors utiliser notre temps libre pour réaliser des choses plus épanouissantes.
Une femme vient de se réveiller via Shutterstock
Toutefois cela ne veut pas dire qu’il n’y aurait plus besoin de main-d’oeuvre humaine, mais que les tâches nécessaires à la société pourraient être plus équitablement réparties pour gagner énormément de temps. Dean espère que les gens vont commencer à s’interroger sur le fonctionnement du monde du travail et sur le non-sens de certaines actions qui n’ont finalement aucune raison d’exister.
Une femme prend du bon temps sur une plage via Shutterstock
La réflexion de Dean est intéressante, même si elle peut être discutable sur certains aspects. A la rédaction, nous sommes vraiment partagés par les idées de cet écrivain. Et vous ? Pensez-vous qu’un monde sans travail est possible ?
Par Camille Allard, le
Source: fastcoexist