Aller au contenu principal

Découverte de nouvelles tombes pharaoniques et d’une momie à Saqqarah

Cette dernière serait l’une des plus anciennes et des mieux conservées jamais découvertes en Égypte

tombes Saqqarah
Image d’illustration — Sergey-73 / Shutterstock.com

Le ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités a annoncé de nouvelles découvertes archéologiques, dont quatre sépultures de dignitaires pharaoniques ainsi qu’une momie vieille de 4 300 ans près du Caire.

Des membres éminents de la société égyptienne antique

Située à une quinzaine de kilomètres au sud des pyramides de Gizeh, la vaste nécropole de Saqqarah, classée au patrimoine mondiale de l’UNESCO, est connue pour abriter la pyramide de Djéser. Érigée par Imhotep vers 2 700 avant notre ère, celle-ci fait partie des plus anciennes structures de pierre connues.

Au cours de la dernière décennie, de nombreuses découvertes archéologiques majeures y ont été réalisées, parmi lesquelles le sarcophage d’un gardien de temple et des sépultures richement ornées. S’étant étalée sur un an, la dernière campagne de fouilles a permis la mise au jour de tombeaux scellés entre 2500 et 2100 avant J.-C. ainsi que de nombreux artefacts (statues, amulettes…), sous une ancienne enceinte de la nécropole.

Les sépultures étaient celles de Khnoumdjedef, grand prêtre d’Ounas, neuvième et dernier pharaon de la Ve dynastie, Meri, haut fonctionnaire royal portant le titre de « gardien des secrets », Messi, grand prêtre du pharaon Pépi Ier, et Fetek, scribe et juge.

Les archéologues ont également découvert un sarcophage de calcaire « dans l’état exact où les anciens Égyptiens l’avaient laissé il y a 4 300 ans ». Situé à une quinzaine de mètres de profondeur, celui-ci abritait une momie couverte d’or, décrite par le directeur des fouilles Zhi Hawass comme « l’une des plus anciennes et des mieux conservées jamais découvertes en Égypte, en dehors des momies royales ».

Une avalanche de découvertes archéologiques

Cette série de découvertes a été annoncée quelques jours après la mise au jour près de la ville de Louxor de dizaines de sites funéraires du Nouvel Empire, datant de 1800 à 1600 avant J.-C., ainsi que des vestiges d’une ancienne cité romaine bâtie au cours des premiers siècles de notre ère.

La semaine dernière, des chercheurs de l’université du Caire avaient de leur côté procédé au déballage numérique de la momie d’un adolescent égyptien vieille d’environ 2 300 ans, ayant révélé la présence d’une cinquantaine d’artefacts liés à une variété de rites funéraires antiques.

Par Yann Contegat, le

Source: The Independent

Étiquettes: ,

Catégories: ,

Partager cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *