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Une momie vieille de 2 000 ans découverte à l’intérieur de l’énigmatique tombe de Cerbère

La taille de la sépulture et ses ornements suggèrent que les personnes y ayant été inhumées appartenaient à une importante famille de la région

Momie Cerbere
Image d’illustration — Lucy.C / Shutterstock.com

Les archéologues italiens fouillant la « tombe de Cerbère » ont récemment procédé à l’ouverture d’un sarcophage antique, qui s’est avéré renfermer un corps remarquablement conservé, enveloppé d’un linceul.

Une dépouille remarquablement conservée

Cette sépulture massive avait été découverte l’an passé, sur le site d’une ancienne nécropole proche de Naples, utilisée durant les époques républicaine et impériale romaines. Elle doit son nom à la fresque monumentale peinte sur l’une de ses parois, représentant Cerbère, gardien tricéphale des Enfers dans la mythologie grecque, Hermès et probablement Héraclès.

Si les fouilles préliminaires avaient conduit à la découverte de mobilier funéraire et de divers artefacts, l’utilisation de micro-caméras a récemment permis d’identifier un passage menant à un sarcophage vieux d’environ deux millénaires.

L’état de conservation exceptionnel de l’individu, en « décubitus dorsal » (allongé sur le dos), a été attribué aux conditions particulières régnant à l’intérieur du tombeau, qui auraient favorisé la minéralisation du linceul.

Les autres découvertes incluent des pots à onguent et des racloirs recourbés appelés strigiles, que les Romains utilisaient pour débarrasser leur peau des résidus de poussière et d’huile. Compte tenu de la taille de la sépulture et de ses ornements, il ne fait aucun doute que les personnes y ayant été inhumées appartenaient à une importante famille de la région.

Des analyses en cours

L’équipe pluridisciplinaire d’experts procède actuellement à l’examen d’échantillons du tissu mortuaire, dont la structure et la composition, associées à des analyses ADN, pourraient contribuer à éclairer l’identité du défunt.

Pour l’heure, les résidus organiques trouvés à l’intérieur de divers récipients suggèrent que la dépouille a été traitée avec des onguents à base de plantes herbacées très odorantes appelées chénopodes et d’absinthe, qui auraient également contribué à sa conservation.

Par Yann Contegat, le

Source: IFL Science

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