D’après les Nations unies, la Terre sera bientôt complètement surpeuplée puisque d’ici le 15 novembre de cette année, nous serons huit milliards d’habitants sur Terre. L’Inde fera désormais partie des pays les plus peuplés et dépassera même la Chine. En effet, depuis 1950, le monde connaît une grande croissance démographique et cela se poursuit jusqu’à maintenant. D’après l’ONU, d’ici 2050, il y aura environ 9,7 milliards d’habitants et d’ici la fin de ce siècle, le chiffre va augmenter de 10,4 milliards. La bonne nouvelle est que cela représente une réduction de 300 millions de personnes en 2100 par rapport aux prévisions faites il y a 3 ans.
Des études menées pour savoir comment une telle croissance a pu arriver
La Terre va franchir la barre des huit milliards d’habitants avant la fin de l’année, selon une étude de l’ONU. Des chercheurs issus de l’université de Washington aux États-Unis avaient aussi effectué des recherches de leurs côtés. En 2020, ils ont affirmé que d’ici 2064, la population mondiale atteindrait les 9,73 milliards. Selon eux, l’augmentation de l’éducation pour les hommes et des femmes permet une baisse de la fécondité. De plus, l’utilisation de la contraception limite aussi les naissances.
De ce fait, grâce à l’éducation, la population mondiale pourrait baisser. En effet, de son côté, en 2018, le Centre commun de recherche de la commission européenne avait lui aussi donné un chiffre. Selon lui, d’ici 2070 et 2080, les habitants de la Terre atteindront les 9,8 milliards. En revanche, avec le taux élevé d’éducation, ce chiffre pourrait descendre à 8,9 milliards en 2060. Mais en plus de l’éducation, la science aussi évolue fortement ainsi que le niveau de vie. De ce fait, le taux de mortalité diminue. Pourtant, dans les pays comme l’Afrique, le taux de naissance s’accroît.
Une population vieille
Le taux de fécondité avait considérablement baissé. D’ailleurs, deux tiers de la population mondiale vit dans des situations où le taux de fécondité a baissé de 2,1 naissances. C’est-à-dire qu’un enfant va remplacer les deux parents alors que le taux de mortalité est aussi faible.
D’autant plus que durant la pandémie de Covid-19, l’espérance de vie a diminué puisque des enfants, des jeunes et même des adultes ont perdu la vie. En revanche, dans d’autres pays, la pandémie a fait grimper le nombre de naissances, surtout depuis que les frontières ont été fermées. Bien que la baisse du taux de fécondité soit un atout pour diminuer la surpopulation, elle fait vieillir la population.
Par Arielle Lovasoa, le
Source: Cosmos Magazine
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