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Qu’est-ce que le syndrome des ovaires polykystiques ?

Première cause d’infertilité féminine mondiale, ce syndrome touche une femme sur dix

— Irina Bg / Shutterstock.com

Le syndrome des ovaires polykystiques est un dérèglement hormonal qui touche près d’une femme sur dix. Cette maladie est encore peu comprise et aucun traitement n’est encore disponible.

Un syndrome qui a un impact important sur la vie et la santé des femmes

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) ou syndrome de Stein-Leventhal est une maladie hormonale qui touche une femme sur dix en âge de procréer. Ce syndrome est la principale cause d’infertilité chez les femmes. Il cause de nombreux dérèglements hormonaux et entraine une production excessive de testostérone.

En ce qui concerne les symptômes, cela peut se manifester par des cycles menstruels irréguliers, une hyperpilosité et des troubles du métabolisme entraînant une recrudescence d’acné, d’acrochordons, un dérèglement dans la régulation du taux de sucre dans le sang, ou encore une prise de poids, rapporte l’Inserm. Tous ces syndromes n’apparaissent pas forcément en même temps et ne se manifestent pas tous, ce qui a rendu cette maladie difficile à diagnostiquer.

Le syndrome des ovaires polykystiques entraine des complications : surpoids, hypertension artérielle et diabète, et constitue un facteur de risque de maladies cardiovasculaires et de développer un cancer.

— Scio21 / Shutterstock.com

Un syndrome qui reste malheureusement sans traitement

Pour éviter les complications liées au syndrome des ovaires polykystiques, il est important d’effectuer un diagnostic. Il faut cependant savoir que le diagnostic de ce syndrome est difficile, dans la mesure où il n’existe pas de tests précis pour affirmer qu’une personne est atteinte ou pas. Ainsi, un médecin analysera donc en premier lieu l’occurrence des différents symptômes de la maladie. Si une patiente présente plusieurs symptômes, une prise de sang et une échographie pelvienne seront ensuite recommandées pour confirmer si elle a vraiment le syndrome des ovaires polykystiques. L’analyse sanguine servira à vérifier les différents taux d’hormones chez la patiente, tandis que l’échographie servira à détecter d’éventuels follicules anormaux.

En ce qui concerne les traitements, il n’existe actuellement aucun remède. Il reste cependant possible d’agir sur les différents symptômes afin de les diminuer. Dans la majorité des cas, les médecins conseilleront aux femmes atteintes de cette maladie de changer de style de vie pour adopter un régime plus sain et pratiquer plus d’exercice physique. Pour les femmes qui désirent avoir un enfant, des traitements contre l’infertilité sont parfois possibles. D’une manière générale, les traitements contre le syndrome dépendront donc des symptômes, de l’âge de la patiente, de sa condition physique en général et de son désir de procréer.

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