Aujourd’hui, les animaux dans les cirques sont encore tolérés, même si un arrêté ministériel de mars 2011 fixait « les conditions de détention et d’utilisation des animaux vivants d’espèces non domestiques » dans les cirques, en définissant des normes aux conditions d’organisation, d’élevage, de surveillance et de soin des animaux.
Des communes ont décidé d’agir sur le plan local, en régulant ou même en interdisant les cirques avec animaux dans leur localité : d’après Cirques de France, au 29 septembre 2019, 374 communes avaient pris position pour des cirques sans animaux, dont 78 de plus de 10 000 habitants. De même, certains cirques comme Bouglione et Bormann Moreno présentent désormais un spectacle sans animaux, d’autres insistent sur les bons traitements offerts aux bêtes.
Les débats touchent au plan moral et éthique, avec ceux qui voudraient que légalement l’animal soit reconnu au même titre qu’un être vivant, ou encore au plan du bien-être animal, avec ceux qui déplorent les conditions de captivité et d’exploitation dépassées. Mais d’autres rappellent les enjeux économiques, dans le cas où toute l’industrie serait menacée par la perte d’un de ses symboles — le sauvage à côté de chez vous, la nature domptée pour le plaisir de chacun.
Il faut arrêter tout spectacle impliquant des animaux !