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Après Twitter, c’est au tour de Snapchat de prendre ses distances avec Donald Trump

L'incitation à la violence raciale est inadmissible, même de la part d'un président, et certains réseaux sociaux ne cautionnent pas cela

— ThomasDeco / Shutterstock.com

Donald Trump fait encore polémique sur les réseaux sociaux. En effet, après Twitter, c’est désormais au tour de Snapchat de prendre ses distances avec le président américain. Ce dernier est accusé de diffuser des messages qui “incitent à la violence raciale”.

Après Twitter, Snapchat a décidé le 3 juin dernier de modérer à son tour les propos de Donald Trump. Ce dernier a fait effectivement à nouveau des siennes en partageant des messages qui “incitent à la violence raciale”, dans un pays où depuis plusieurs jours des centaines de milliers d’individus manifestent dans les rues contre les violences envers la minorité noire.

Snapchat ne fera donc plus aucune promotion des messages de Donald Trump sur son compte RealDonaldTrump, même si ceux-ci demeurent encore visibles par ses abonnés et continuent d’apparaître dans les résultats de recherches. “Nous n’allons pas amplifier des voix qui incitent à la violence raciale et à l’injustice en faisant leur promotion gratuite sur Discover”, le fil d’information faisant la promotion des publications de médias, des élus, des célébrités et des influenceurs, comme l’a rapporté le réseau social.

La violence raciale et l’injustice n’ont pas leur place dans la société et nous sommes solidaires de tous ceux qui recherchent la paix, l’amour, l’égalité et la justice en Amérique. Chaque minute pendant laquelle nous sommes silencieux face au mal et aux injustices, nous agissons en faveur de ceux qui font le mal”, a également expliqué Evan Spiegel dans une longue lettre envoyée à ses employés le week-end dernier. Bien que ce message ne mentionne pas Trump, il a tout de même précisé qu’il tiendrait compte du comportement des élus en dehors de sa propre plateforme afin de décider de les promouvoir ou non.

Face à cela, les critiques de la part de la campagne présidentielle pour sa réélection ne se sont pas fait attendre. Cette dernière a notamment publié un communiqué dénonçant Snapchat de vouloir “truquer le scrutin du 3 novembre”. “Le PDG extrémiste de Snapchat Evan Spiegel préfère promouvoir des vidéos d’émeutes d’extrême gauche et encourager ses usagers à détruire l’Amérique plutôt que de partager le message positif d’unité, de justice, de la loi et de l’ordre du président”, a estimé la campagne.

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