De nouvelles informations remettent en question la sécurité des implants cérébraux de Neuralink, allant à l’encontre des déclarations d’Elon Musk selon lesquelles les singes morts étaient déjà en fin de vie. Les documents vétérinaires du Centre national de recherche sur les primates (CNPR) de l’UC Davis, ainsi que les témoignages accablants d’un ancien employé, soulèvent des doutes sur l’innocuité des dispositifs. Cela intervient alors que Neuralink annonce des essais sur l’Homme, suscitant des interrogations sur les risques potentiels pour les participants.
Les documents vétérinaires provenant du CNPR de l’UC Davis révèlent de sérieux problèmes chez les singes ayant reçu des implants Neuralink. Des complications incluent un œdème cérébral et une paralysie partielle, mettant en cause la sécurité des dispositifs. Un cas particulièrement choquant concerne le singe “Animal 20”, dont l’implant s’est déplacé après l’opération, entraînant une série de conséquences dramatiques.
Un ancien employé de Neuralink a qualifié d’“absurdes” les affirmations d’Elon Musk concernant l’état de santé des singes avant les essais. Les témoignages internes et les documents du CNPR suggèrent que ces animaux n’étaient pas en fin de vie. Ces déclarations remettent en cause la fiabilité des assurances de sécurité d’Elon Musk.
Le Physicians Committee for Responsible Medicine a demandé à la Securities Exchange Commission (SEC) des États-Unis d’enquêter sur les déclarations d’Elon Musk, affirmant que ses tweets, suivis par des millions de personnes, pourraient fausser la réalité des études préliminaires de Neuralink. Cette demande soulève des questions sur la responsabilité de l’entreprise.
Ces informations jettent une ombre inquiétante sur les implants Neuralink et soulignent la nécessité d’une surveillance renforcée alors que l’entreprise s’apprête à réaliser des essais sur l’Homme. Les questions persistent quant aux risques potentiels pour les participants et à la crédibilité de l’entreprise dans son ensemble.