Un désastre écologique qui prend de plus en plus d’ampleur chaque année et qui pourrait avoir des dommages irréversibles selon les scientifiques. Un futur qui ne présage pas vraiment de bonnes nouvelles pour notre climat.
La science pour mieux prévenir
À chaque nouvelle étude scientifique, de nouvelles informations nous parviennent, pas souvent les plus encourageantes, concernant l’état de notre planète. On le sait depuis un moment déjà, le changement climatique et surtout le réchauffement climatique ne font qu’empirer chaque année. Chaque prévision faite par les scientifiques amène son lot d’inquiétudes et de menaces pour notre écosystème et notre planète. Malheureusement, les recherches continuent et vont toutes dans le même sens : un climat difficile et de plus en plus robuste dans les années à venir.
Outre les nombreux désastres climatiques (ouragans, tornades, raz-de-marée, inondations, etc.), les sécheresses devraient elles aussi être de plus en plus fréquentes. C’est ce que révèle une étude réalisée par des chercheurs de l’université de Nouvelle-Galles du Sud en Australie. Un pays qui connaît d’ailleurs plutôt bien ce genre de climat intense avec un dernier exemple en date et le plus probant, les incendies de forêts.
Grâce à leurs recherches, les scientifiques sont capables d’affirmer que les sécheresses à venir vont s’intensifier en durant plus longtemps, en étant plus fréquentes et en s’intensifiant. D’après ces derniers, chaque région du globe sera touchée par l’une de ces caractéristiques. Cela étant en grande partie dû au changement climatique qui impacte directement la fréquence et la quantité des précipitations, comme l’explique le docteur Anna Ukkola, auteure de l’étude, dans le papier Geophysical Research Letters : « Nous avons constaté que les nouveaux modèles [climatiques] ont produit les résultats les plus solides à ce jour concernant les futures sécheresses et que le degré d’augmentation de la durée et de l’intensité de ces dernières était directement lié à la quantité de gaz à effet de serre émis dans l’atmosphère. »
L’humain pour mieux agir
Pour prédire au mieux ces futures sécheresses, les scientifiques se sont basés sur la moyenne des mesures de précipitations annuelles ainsi que sur la variabilité de ces dernières. Un petit changement pour les simples humains que nous sommes mais un bond de géant pour la recherche scientifique pour laquelle les études effectuées offrent une plus grande clarté et précision sur les changements climatiques à venir.
Par cette méthode, les scientifiques sont en mesure d’affirmer que des régions comme la Méditerranée, l’Amérique centrale ou l’Amazonie devraient connaître des périodes de sécheresse plus longues et plus fréquentes à cause du déclin des précipitations. Quant à l’intensité des sécheresses, les scientifiques furent incapables de prévoir précisément quelles régions du monde seraient impactées. Nous laissant deviner que toutes pourraient être touchées.
La science du climat étant sans cesse mise au défi, le docteur Ukkola rappelle néanmoins qu’avec l’aide de « cette dernière génération de modèles [climatiques], […] nous pouvons mieux comprendre les impacts futurs du changement climatique ».
Si ce scénario catastrophe peut être évité, il ne tient qu’à nous et aux industries polluantes de changer nos modes de fonctionnement. « Plus nous agissons tôt pour réduire nos émissions, moins nous souffrirons de difficultés économiques et sociales à l’avenir », conclut si bien le docteur Ukkola.
Cette dernière nouvelle vous inquiète-elle ? Peut-on encore agir ?
Par Camille, le
Source: Earth.com
Étiquettes: climat, Amazonie, réchauffement climatique, secheresse
Catégories: Écologie, Actualités