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Scarlett Johansson a souvent été enfermée dans une représentation au cinéma où son physique passait avant tout. Mais l’actrice a su éviter ces rôles réducteurs pour mener sa carrière comme elle l’entend. Pourtant, dès son plus jeune âge, elle était persuadée qu’elle ne pourrait pas avoir les rôles qu’elle voulait.
Scarlett Johansson travaille à Hollywood depuis trente ans. En trente ans de carrière, l’interprète de Black Widow chez Marvel a pu constater l’évolution des rôles pour les femmes. Elle s’en réjouit car, lorsqu’elle a débuté, Scarlett Johansson recevait principalement des rôles axés sur la « désirabilité » et les besoins de ses homologues masculins.
Depuis, l’industrie a évolué et Hollywood propose une « une nouvelle ère pour les jeunes femmes », a-t-elle révélé à The Times of London.
« Le message est différent : il y a beaucoup plus de modèles, les femmes occupent des postes de pouvoir et j’ai eu plus d’occasions d’incarner des femmes qui ne se limitent pas à une seule catégorie », a déclaré l’actrice.
C’est une bonne nouvelle car au début, ce n’était pas gagné, comme elle l’explique :
« Mais plus jeune, beaucoup des rôles qu’on me proposait, ou auxquels je postulais, avaient des ambitions ou des arcs narratifs centrés sur leur propre désirabilité, le regard masculin ou une histoire centrée sur les hommes. C’est moins fréquent cependant, quelque chose a changé », reconnaît-elle.
Durant sa carrière, Scarlett Johansson a pu interpréter de grandes héroïnes telles que Black Widow mais également Lucy dans le film de Luc Besson ou le major Mira Killian dans Ghost in the Shell. Preuve qu’elle a réussi à obtenir les rôles qu’elle désirait.
Aujourd’hui, on la retrouve dans la peau d’une aventurière dans Jurassic World : Renaissance, depuis le 4 juillet au cinéma. Pour rappel, Scarlett Johansson a révélé que Jurassic World : Renaissance est un hommage à Steven Spielberg.