Le pont du Golden Gate ou la prison d’Alcatraz ont fait la renommée de San Francisco. Mais depuis quelques temps, ce sont les déjections humaines qui ont rendu la ville tristement célèbre. Ce problème trouve son origine dans un taux important de sans-abris qui n’ont pas d’autre choix que de déféquer dans les rues.
UN PROBLÈME DE GRANDE AMPLEUR ?
Cela fait maintenant 10 ans que les habitants de San Francisco cohabitent avec des milliers d’excréments. Les trottoirs ont été de plus en plus infestés au fil des ans et cela a pris des proportions presque ingérables. La quantité d’excréments est telle que la ville a agi en instaurant une Poop Patrol. Cette brigade municipale a comme seule mission de faire disparaître les nombreux excréments qui polluent la ville.
En 2018, une application dédiée à ce problème a même vu le jour : SnapCrap. Parodie de Snapchat, cette application permet aux habitants de signaler les crottes qu’ils voient et de déposer des rapports. Mais le problème n’est pas traité à la racine.
San Francisco poop map. pic.twitter.com/MB06FsNZyE
— Paul Joseph Watson (@PrisonPlanet) 17 avril 2019
AUCUNE VRAIE ACTION ENGAGÉE POUR TRAITER LE PROBLÈME ?
Cette profusion d’excréments humains provient des nombreux sans-abris qui arpentent les rues de la ville. Cependant, rien n’est entrepris pour les aider à se loger. San Francisco compte peu de sanitaires et de toilettes publiques. Les sans-abris n’ont donc pas d’autre choix que de faire leurs besoins dans la rue.
Au-delà de cette absence d’aide, l’immobilier est difficile d’accès. Les millionnaires sont de plus en plus nombreux à s’installer et l’inégalité des revenus n’aide pas à accéder à un logement. Ces nombreux problèmes font que la ville a fait le choix de nettoyer ses rues plutôt que d’aider les personnes dans le besoin.
PLUS DE 28 000 EXCRÉMENTS RECENSÉS EN 2018
Selon l’organisme à but non lucratif Open the Books, 28 084 excréments humains ont été signalés à San Francisco en 2018. Ce chiffre est cinq fois plus élevé qu’en 2018, preuve que le problème ne fait qu’empirer. De plus, 6 676 excréments ont déjà été enregistrés depuis le début de l’année.
Il est probable que la barre des 30 000 déjections humaines soit franchie cette année si la ville ne fait rien pour aider les sans-abris à accéder simplement à des toilettes gratuites ou des logements.
— John Paczkowski (@JohnPaczkowski) 16 avril 2019
Par Justine Manchuelle, le
Source: Vice
Étiquettes: san-francisco, excrement
Catégories: Actualités, Société
Il faut éradiquer le problème à la base en ne nourrissant plus les sans abris: Ainsi ils ne pourront plus déféquer. Le droit de déféquer doit être réservé à ceux qui peuvent payer. Le monde ne va t il pas dans ce sens, et jusqu’à quand? Peut être jusqu’à sa propre destruction!
Ils vont ramasser des corps sans vie plutôt que de la merde. Des toilettes sur les trottoirs avec une équipe de nettoyage de toilettes ou bien des toilettes chimiques qui peuvent être remplacées sur les trottoirs serait une solution plus appropriée.
La situation est comparable à celle de Marseille où les déjections des SDF ajoutées à celles des chiens jonchent les rues depuis des décennies. Il y a bien quelques moto-crottes mais seulement dans les quartiers chics et les endroits à touristes et croisiéristes. Sinon la majorité municipale menée par Mr Jean-Claude Gaudin n’ont cure du grave problème de logements depuis 24 ans ! Des immeubles s’effondrent causant 9 décès, 3.300 personnes sont délogées de leurs appartements insalubres et indignes mais la priorité est donnée à la requalification de la ville pour les nantis et les touristes.De toute façon, Mr Gaudin et nombre de ses comparses n’habitent pas Marseille !
Une amie qui y est allée en vacances me disait que les jeunes qui ont abusés des drogues se retrouvent paralysés, et se voient « offrir » un fauteuil roulant par les autorités. C’est à peine croyable ! Alors les déjections…