La nature est fascinante à bien des égards. Si on y trouve des opposés qui s’affrontent et se repoussent, on y trouve également des éléments qui vivent en harmonie, qui vivent une relation si étroite qu’elles deviennent interdépendantes pour survivre. Dans ces cas-là, on parle généralement de symbiose, un phénomène complexe qui peut être bénéfique à tous les concernés, ou parasitaire pour certains autres.
Un phénomène généralement bénéfique, au moins à un des organismes concernés
Symbiose signifie vivre ensemble. Ainsi, une relation symbiotique décrit les relations étroites et à long terme entre différentes espèces. La nature regorge de relations symbiotiques de toutes sortes, comme l’abeille et la fleur, le poisson-clown et l’anémone, ou encore l’intestin humain et les bactéries intestinales procaryotes qui y vivent. Les organismes impliqués dans une relation symbiotique sont appelés des symbiotes, et si l’un de ces organismes est bien plus gros que son partenaire, il est appelé l’hôte. De cette description, on peut déjà déduire qu’il existe plusieurs types de relations symbiotiques.
Selon un rapport de Sciencing, il en existe trois. Le premier est ce que l’on appelle le mutualisme. Dans ce genre de symbiose, la relation est bénéfique pour les deux symbiotes. Autrement dit, il s’agit d’une association gagnant-gagnant entre les deux organismes impliqués. Le parfait exemple du mutualisme est celui des abeilles et des fleurs. Les fleurs permettent aux abeilles de se nourrir en récoltant du nectar, et les fleurs se reproduisent grâce aux abeilles qui transportent du pollen de fleur en fleur. Il faut savoir qu’il existe encore divers types de symbiose mutualiste en fonction de l’objectif et du type de dépendance entre les symbiotes.
Ensuite, il y a ce que l’on appelle le commensalisme. Les relations commensales sont celles où une espèce tire tous les avantages de sa relation avec l’autre, alors que l’autre ne reçoit aucun avantage ou préjudice dans la symbiose. Ces avantages peuvent être la locomotion, un abri, de la nourriture ou une protection de la part de l’espèce hôte. Un exemple de commensalisme étant la relation entre les orchidées et les arbres sur lesquels elles poussent. Si les orchidées dépendent de l’arbre hôte pour pouvoir bénéficier de la lumière du soleil, la plante n’est pas une source de nuisance pour l’arbre. En effet, les orchidées sont de petites plantes faciles à supporter et qui ont leur propre processus de photosynthèse. Ainsi, la plante n’extrait aucun élément nutritif de l’arbre en dehors de l’eau qui coule sur l’écorce externe.
La symbiose peut également être quelque chose d’atroce pour les hôtes victimes de parasites
Enfin, le dernier type de relation symbiotique est le parasitisme. Si on a tendance à penser que la symbiose est une relation harmonieuse et paisible, ce n’est pas toujours le cas. Dans les cas de parasitisme, l’un des organismes profite de la relation symbiotique au détriment de l’autre. Les poux sont un parfait exemple de parasites. Ils vivent sur le cuir chevelu, où ils sucent le sang et provoquent des démangeaisons chez l’hôte. Par ailleurs, il existe généralement deux types d’hôtes dans le parasitisme : l’hôte définitif et l’hôte intermédiaire. Un hôte définitif fournit un foyer à un parasite adulte, tandis qu’un hôte intermédiaire offre sans le savoir un foyer à un parasite juvénile.
Outre les différents types d’hôtes, il existe également différents types de parasitisme, comme expliqué sur Byju’s. Ces différents types dépendent notamment des besoins du parasite envers son hôte. Notons que le parasitisme peut être fatal pour l’hôte et, dans ce cas-là, on parle de parasitoïde. Il est également important de comprendre que si une telle relation symbiotique semble être plus toxique qu’autre chose, cela peut offrir des avantages à l’écosystème dans lequel se produit la symbiose. Par exemple, les parasites peuvent contribuer positivement à la biodiversité en permettant à une espèce comparativement inférieure de coexister avec une espèce dominante.
Par Gabrielle Andriamanjatoson, le
Source: ZME Science
Étiquettes: parasite, symbiote, relation-symbiotique, nature