Pour beaucoup de gens, de tout âge et toute génération, les mathématiques sont une véritable bête noire. Et, malheureusement, il est très fréquent que la peur des mathématiques soit transmise des parents à leurs enfants.
Connaître les origines du traumatisme
Bien que certains puissent penser que le terme « traumatisme » est exagéré, il n’est pas moins vrai que beaucoup d’enfants ressentent les symptômes d’un vrai traumatisme quand il s’agit de cette matière. Qu’il s’agisse d’un blocage, d’une peur profonde pour le professeur ou la matière menant à une haine pour les deux, ou encore d’une incapacité à faire les devoirs correctement, nombreux sont les faits qui permettent de savoir que votre enfant n’accroche pas avec cette matière.
Pour l’aider à dépasser cela, il est essentiel de considérer le rôle important que jouent les parents et les éducateurs dans le système de pensée des enfants. Comme les parents influencent directement les enfants, il est tout d’abord nécessaire de ne pas transmettre de mauvais messages aux enfants. Des exemples ? « Il faut que tu travailles plus dur en mathématiques », « c’est une matière difficile », « tu dois apprendre à calculer plus vite et à donner la bonne réponse », etc.
Pourquoi ces messages sont-ils nocifs pour les enfants ?
Bien que ça parte de bonnes intentions, ce genre de messages conduit l’enfant à naturellement penser que les mathématiques sont difficiles. Par conséquent, même si votre enfant pourrait être un(e) vrai(e) matheux(euse), il/elle va être bloqué(e) par les informations négatives que vous lui transmettez dès l’enfance.
Les éducateurs ont aussi leur rôle à jouer pour éviter que les enfants, sans même connaître les maths, s’en méfient. Pour cela, les éducateurs devraient présenter la matière d’une tout autre manière que d’attendre une réponse correcte et rapide.
Pour cela, l’idéal serait d’accorder plus d’importance aux raisonnements des apprenants. De les écouter sur la manière dont ils sont parvenus à un résultat, même faux, pour mieux pouvoir les corriger.
En d’autres termes, il s’agit d’inculquer aux enfants le processus permettant de trouver la réponse correcte. Au lieu de faire du « par cœur », les enfants développeraient leurs capacités à raisonner.
Que faire pour développer l’amour des maths chez l’enfant ?
Pour que vos enfants fassent la paix avec les mathématiques, il faudrait qu’ils les voient moins comme une matière difficile et pénible.
Pour ce faire, vous pouvez commencer à faire jouer vos enfants à des jeux comportant des chiffres comme KenKen ou Sudoku, cela créera chez eux un besoin, une envie de trouver la solution tout en jouant.
Par la suite, vous pourrez également aider votre enfant en lui demandant de vous expliquer ses pensées par le biais de mots, d’images ou d’objets. Le but étant d’aider votre enfant à façonner son propre raisonnement et, par la même occasion, à exprimer et défendre ses idées.
En revanche, ce qui n’est surtout pas à faire, c’est de porter votre propre hantise des mathématiques quand vous étiez enfant, sur votre enfant. D’ailleurs, en grandissant, beaucoup d’entre nous ont fait la paix avec les chiffres.
Par Micka Hanitrarivo, le
Source: Curiosity
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Bonjour, je veux témoigner au sujet du rejet des maths pour beaucoup de gens. J’arrivais aux cours la boule au ventre, à la limite de vomir. Pour moi de la 6ème à la 1ère, les maths m’ont pourris la vie. Je me peux pas vraiment expliquer mon état à la limite du suicide que j’endurais à chaque cours. Mais en terminale, ma dernière année de lycée j’ai enfin pu revivre normalement et aller en maths avec le sourire. Tout simplement parce qu’enfin j’ai eu un prof, un vrai, pas un taré, un qui aimait autant ses élèves que son métier, et j’ai enfin compris les maths. Je n’en reviens pas que pendant toutes ses années c’était ma hantise ! Il faut tout simplement un bon professeur qui prenne le temps de tout bien expliquer, et démontrer tout, au lieu d’un soit-disant prof qui pendant une heure se perd dans ses calculs au tableau sans se soucier des élèves qui ne le comprenne pas. Trouver de bons professeurs, et vous verrez que les élèves aimeront les maths.
Ceci dit j’aimais la physique et la chimie, c’était mes matières préférées, je comprenais et j’aimais étudier. Mais les maths pour moi c’était un univers abstrait et inconnu, et méprisable. Heureusement qu’à la fin j’ai enfin pu comprendre et aimer grâce à un merveilleux professeur qui aimait son métier et ses élèves !
J’ai vécu la même chose que vous. Je suis tombé jusqu’à la première sur de mauvais professeurs qui ne m’ont jamais fait un cours de maths, parce qu’ils ne s’intéressaient absolument pas aux élèves qui ne comprenaient pas, mais se focalisaient uniquement sur les bons élèves. Une horreur d’aller en cours subir par la même occasion de l’humiliation, en donnant nos mauvaises notes à haute voix avec moqueries et en félicitant ses petits privilégiés. Jusqu’au jour ou en première je tombe sur un prof qui n’envoyait que les « mauvais » élèves au tableau. Débutant avec 5/20 de moyenne trimestrielle, j’ai fini mon année avec 18/20 et idem en terminal. Ce professeur, m’a fait aimer les maths, car comme vous le dites, il aimait son métier et ses élèves. Pour lui c’était inacceptable de ne pas pouvoir comprendre son cours. Dommage de ne pas avoir eu un professeur aussi qualitatif au collège !
Il doit y en avoir trois en France des profs comme celui -ci ,pas étonnant le nombre de décrocheurs en maths …
On devrait punir les abrutis de profs qui humilient leurs élèves , j’ai près de 50 ans et j’ai encore une rancune tenace envers mes anciens profs de maths (et TOUS !pas aucun n’a été foutu de nous expliquer à quoi servaient telle hypothèse ou tel théorème ,c’était toujours : » ça te permet de passer en classe supérieure, ne pose pas de question)
Même en faisant des efforts, je transmet cette HAINE à mes enfants …et non peur, ça ne veut rien dire peur des maths.. peur du prof, de l’humiliation, du regard des « bons petits élèves » peut être.. mais peur des maths…On pourrait s’en foutre de cette matière si seulement ce n’était pas discriminant pour les enfants…Ils se basent la dessus pour sélectionner les « meilleurs »
Jamais eu plus de 8/20 à partir de la 6e … pour finir à 0,5 sur l’année en seconde….
J’aurai aimé en rencontrer un de bon prof de maths ,en fait , pour aimer ça , faut avoir du bol
J’espère que ma dernière en aura, ça n’a pas été le cas de la grande qui sort du lycée sans rien avoir compris aux maths et à leur utilité dans la vie de tous les jours (encore un gros mensonge de nos profs.. »vous verrez, plus tard vous en ferez tout el temps du pythagore et du thalès »)
Je ne participe pas aux réunions du collège/lycée , ça m’évite de finir en taule :p ,merci les maths !