Les catastrophes naturelles liées au réchauffement climatique ne cessent de s’intensifier et deviennent de plus en plus fréquentes. Si certains de ces évènements catastrophiques liés au climat ne se produisaient autrefois que tous les siècles, les scientifiques pensent que ces « tempêtes du siècle » pourraient désormais survenir annuellement.
Un phénomène causé par la hausse du niveau des océans
La côte est des États-Unis est sinistrée, l’ouragan Ida a durement affecté la région. Outre les différents dommages matériels et les inondations qui persistent encore dans les rues de nombreuses villes, la tempête a fait de nombreuses victimes humaines. Selon les experts, cet ouragan est l’un des plus puissants ayant frappé la partie continentale des États-Unis. Ils ont précisé que les ouragans sont des phénomènes récurrents dans le sud du pays, un phénomène d’une telle puissance est lié au réchauffement de la surface des océans, et donc au réchauffement climatique. Si une étude réalisée en 2017 a conclu que le réchauffement climatique rendait effectivement les ouragans plus violents, elle a également conclu que cela n’affectait pas leur fréquence.
En revanche, les scientifiques sont formels, la hausse des températures mondiales a un impact sur la fréquence des événements météorologiques extrêmes, comme les tempêtes et les vagues de chaleur. Selon une nouvelle étude publiée dans la revue Nature Climate Change, les tempêtes qui ne sont censées se produire qu’une fois par siècle pourraient désormais survenir chaque année. D’après l’étude, même si nous pouvons limiter le réchauffement climatique en dessous de 2 °C d’ici 2100 – et ce, conformément à l’accord de Paris –, cela ne sera pas suffisant pour protéger les régions côtières des catastrophes naturelles extrêmes liées à l’augmentation du niveau de la mer. Notons que la hausse du niveau des océans est directement causée par la fonte des glaces, qui est une conséquence du réchauffement climatique.
Des tempêtes beaucoup plus fréquentes et plus violentes à l’avenir
Ces conclusions font écho à une récente étude dont les résultats affirment que l’élévation du niveau de la mer affecte les zones côtières quatre fois plus vite que les précédentes prévisions. En se basant sur des projections pour plus de 7 283 sites côtiers dans le monde, avec une augmentation de 1,5 degré des températures mondiales, au moins la moitié des sites étudiés seront affectés chaque année par des événements extrêmes liés à la hausse du niveau de la mer. À 2 °C de réchauffement, 14 % supplémentaires subiront le même sort d’ici 2100. Autrement dit, cela signifie qu’il y aura 100 fois plus de tempêtes et de cyclones tropicaux ainsi que des inondations côtières, et ce, d’ici le début des années 2070.
« L’une de nos questions centrales à l’origine de cette étude était la suivante : à combien le réchauffement s’élèvera-t-il pour faire de ce que l’on appelle un événement centenaire un événement annuel ? Notre réponse est, pas beaucoup plus que ce qui a déjà été documenté », a ainsi expliqué Claudia Tebaldi, auteure principale de l’étude, à Independent. Selon les chercheurs, ce sont encore des estimations optimistes des scénarios catastrophes liés à l’augmentation du niveau de la mer, et qu’il faut donc s’attendre au pire. D’après leurs estimations, ce sont surtout les zones subtropicales, comme Hawaii et les Caraïbes, ainsi qu’une bonne partie de la côte pacifique des États-Unis, de la côte méditerranéenne et de la péninsule arabique qui sont les plus concernées par ces prévisions, puisque ces zones semblent particulièrement sensibles à la hausse du niveau des océans.
Les chercheurs admettent qu’il y existe une marge d’erreur et des incertitudes dans leurs calculs, notamment dans la mesure où l’augmentation des températures n’est pas uniforme dans toutes les zones étudiées. Malgré tout, ils ont souligné l’importance de mettre en œuvre des actions pertinentes pour inverser les conséquences désastreuses de la crise climatique. Les chercheurs ont également demandé que davantage de recherches sur l’augmentation du niveau des océans soient réalisées afin de mieux anticiper les conséquences de ce phénomène à l’avenir, et de prendre les mesures qui s’imposent.
Par Gabrielle Andriamanjatoson, le
Source: Science Alert
Étiquettes: tempête, réchauffement climatique, catastrophe-naturelle
Catégories: Écologie, Actualités
C’est une très grande facilité intellectuelle d’expliquer tout phénomène climatique exceptionnel par le réchauffement de la planète ! Il faudrait peut-être davantage se creuser les méninges…
A écoutez absolument: trois interviews intéressantes:
Supprimons le GIEC, bureaucratie climatique – Benoît Rittaud –
https://youtu.be/gi35SuBmKJQ
l’urgence climatique est un leurre par François GERVAIS
https://youtu.be/e-v_k6fDjgU
Etienne VERNAZ
https://youtu.be/azpTPUA8jE0
François GERVAIS : l’urgence climatique est un leurre :
https://youtu.be/iK3G8wqqp_k
Bonjour Gabrielle Andriamanjatoson. Il est urgent que les écologistes parmi les plus extrémistes et les moins informés utilisent leurs cerveaux et cessent de nous envahir de prédictions totalement infondées. De nombreux -véritables- scientifiques ont été interviewés durant ces derniers mois et ont rejeté en bloc les affirmations fantaisistes du GIEC. Suivre les liens suivants pour écouter deux d’entre eux:
Supprimons le GIEC, bureaucratie climatique, par Benoît Rittaud –
https://youtu.be/gi35SuBmKJQ
l’urgence climatique est un leurre par François GERVAIS
https://youtu.be/e-v_k6fDjgU