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Un héritage terrible pour nos enfants : le réchauffement climatique épuise les nappes phréatiques

Le réchauffement climatique devient de plus en plus viral et inquiète le monde entier. Politiciens, consommateurs ou agriculteurs, une multitude d’acteurs débattent et subissent dans le même temps ses conséquences. Mais les générations futures seront probablement impactées de manière durable en matière de réapprovisionnement des eaux naturelles, ressources se raréfiant chaque année. Explications.

 

Les nappes phréatiques et leur système

Les nappes phréatiques, pourtant profondément sous terre, ne sont pas épargnées par le réchauffement climatique : c’est précisément ce qui inquiète une étude publiée ce lundi, parlant même d’une « bombe à retardement ».

On estime d’ailleurs que ce problème s’avère plus global que prévu, puisqu’environ deux milliards de personnes sur Terre dépendent de ces réserves d’eaux souterraines. C’est d’ailleurs la principale source d’eau potable terrestre.

Comment fonctionnement ces sources d’eau ? C’est par un principe de recharge naturelle, par le biais des précipitations, qui vont rentrer dans les sols via des microfissures et s’introduire dans de véritables nappes phréatiques. Ensuite, ces dernières se jettent dans des rivières, océans ou lacs, contribuant ainsi à l’équilibre naturel de nos biomes.

Cependant, comme vous le savez, la démographie mondiale est en passe d’exploser et la production agricole suit en conséquence. Ces deux facteurs entrainent logiquement et malheureusement une surexploitation de nos sols et de nos nappes phréatiques. Le problème, c’est qu’elles n’ont pas le temps de se régénérer convenablement. Mais déjà à l’heure actuelle, les réserves sont sous pression.

« Les eaux souterraines, on ne les voit pas et on n’y pense pas. Mais cette immense ressource cachée soutient la production alimentaire mondiale », explique Mark Cuthbert, de l’Université de Cardiff.

© Pexels

Des conséquences… sur le très long terme

En cause, le réchauffement climatique. Ou plutôt ses conséquences, avec les sécheresses et les pluies anormalement violentes. Tous deux impactent durement le réapprovisionnement des nappes phréatiques. De plus, les chercheurs estiment que d’ici 100 ans, c’est seulement la moitié des nappes phréatiques de la planète qui pourront se ravitailler totalement. Et la principale victime, ce sera l’Homme, de par les pénuries qu’il aura provoquées lui-même.

De plus, il faut savoir que les nappes phréatiques de la Terre réagissent parfois plusieurs millénaires après un réchauffement climatique. Par exemple, celles présentes du Sahara ont commencé à réagir à une période très humide datant d’il y a 10 000 ans.

L’équipe de chercheurs appelle à une action immédiate pour réagir à ce phénomène quasi certain et dramatique. Certaines régions du monde pourraient devenir plus humides, d’autres plus sèches, et il n’y a pas que la quantité globales des précipitations qui rentrent en compte, mais leur intensité pourrait varier, devenant trop violente.

Les générations futures subiront peut-être ce contrecoup, s’ajoutant à la liste de bien d’autres héritages négatifs…

© Pexels

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