Si certains d’entre nous attendent encore l’arrivée de l’hiver, d’autres se réjouissent de ne pas avoir eu à l’affronter. À l’approche du printemps, difficile de croire qu’un retour en force de la saison des neiges soit possible. Pour cause, ce mois de janvier a été le troisième plus chaud enregistré dans le monde.
Le réchauffement climatique est un phénomène durable, dû en grande partie aux émissions de carbone. Les données publiées cette semaine par la NASA et l’Administration nationale océanique et atmosphérique en sont la preuve. En effet, ce mois de janvier 2017 a été le troisième plus chaud enregistré dans le monde. Pour analyser ces évolutions de températures, les agences s’appuient sur des bases de référence et différentes techniques. Ainsi, les données de la NASA montrent que la température de janvier sur les surfaces terrestres et océaniques mondiales était de 1,58°F supérieure à la moyenne de 53,6°F du 20e siècle. Pour parler en nos termes, la température moyenne de ce mois de janvier était de 12,9 °C alors que sa moyenne est de 12 °C.
Des chiffres qui placent le mois de janvier 2017 comme le troisième plus chaud jamais enregistré, derrière ceux de 2007 et 2016. Toutefois, le vrai point chaud planétaire était l’Arctique, que la NASA pointe particulièrement du doigt au regard de sa température supérieure aux normes de janvier. En effet, de grandes zones ont vu leur température grimper jusqu’à 5 °C au-dessus de la normale. Par son observation quotidienne par satellites depuis 1979, les scientifiques sont habitués à enregistrer une tendance nette à la diminution de sa surface.
Après la série d’enregistrements records l’année dernière, le mois de janvier de cette année pourrait ne pas paraître inquiétant. Pourtant, quand on prend conscience du réchauffement climatique et des chiffres à l’appui, cette tendance n’est pas prête de s’inverser. Le monde dans son ensemble s’est réchauffé de plus de 1 °C depuis les premiers relevés, ponctués par des chaleurs annuelles records en 2014, 2015 et 2016. À titre comparatif, il n’y a pas eu d’année froide record depuis 1911.
Par Tom Savigny, le
Source: Live Science
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