La réalité virtuelle pourrait être la solution pour combattre l’infidélité

D’après les résultats des recherches menées par Gleeden, un site de rencontres extra-conjugales pour personnes mariées infidèles, 42 % des Français tromperaient leur partenaire. Dans une nouvelle étude, des chercheurs israéliens affirment que la réalité virtuelle permettrait de prévenir « l’infidélité » et les « trahisons » dans la vraie vie.

La théorie de l’inoculation

La réalité virtuelle pourrait être la solution pour combattre l’infidélité. Une équipe de chercheurs de l’université Reichman, en Israël, en sont arrivés à cette drôle de conclusion.

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Cette étude a été publiée dans la revue Current Research in Ecological and Social Psychology. Les chercheurs se sont appuyés sur la théorie de l’inoculation, une théorie selon laquelle une personne exposée à l’avance à une petite menace aura un meilleur contrôle de soi et sera mieux préparée à faire face à une menace plus sérieuse.

Pour vérifier la cohérence de cette théorie, les scientifiques ont demandé à plusieurs individus de porter un casque de réalité virtuelle pour interagir avec un barman ou une barmaid, du même sexe que son partenaire, dans le monde virtuel. La personne au bar a été programmée pour flirter avec une partie des participants et pour tenir des conversations neutres avec une autre partie.

Trois expérimentations différentes

Pour cette étude, les participants ont été soumis à trois expérimentations. Pour la première, ils ont été interrogés par une personne séduisante du même sexe que leur partenaire après avoir retiré leur casque. On leur a ensuite demandé de noter leur attirance pour l’enquêteur. Résultats : les utilisateurs ayant flirté dans le monde virtuel l’ont trouvé moins attractif par rapport à ceux qui ont tenu des conversations neutres.

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En ce qui concerne la seconde expérimentation, les chercheurs ont testé les interactions des participants avec des étrangers du même sexe que leur partenaire. Pour cela, un collaborateur de l’équipe a fait tomber des gobelets à côté du participant. Les chercheurs ont ensuite chronométré le temps passé par le participant à aider l’inconnu. Résultats : ceux qui ont flirté dans le monde virtuel ont passé moins de temps à aider le collaborateur.

Enfin, pour la troisième expérimentation, les deux membres d’un couple ont passé du temps dans le monde virtuel dans des pièces séparées. L’un a flirté avec le barman ou la barmaid tandis que l’autre a eu une discussion neutre. Résultats : les membres ayant flirté avec un barman ou une barmaid affirment qu’ils ont éprouvé plus de désir pour leur partenaire.