Le saviez-vous ? À l’origine, la PlayStation 1 devait être un accessoire pour Nintendo

Sortie en 1994 au Japon et l’année suivante aux États-Unis ainsi qu’en Europe, la PlayStation 1 marque un tournant dans l’histoire des consoles de jeux. Son développement a été toutefois très mouvementé : à l’origine, la console devait être une petite production Nintendo…

En 1985, Nintendo travaille sur un lecteur capable de lire des disquettes de jeux, mais la conception prend beaucoup de temps. Le but est pourtant simple : créer un accessoire qui pourra lire les CD-ROM pour sa console de salon qui cartonne, la SNES. En 1991, alors que Nintendo avait produit quelques exemplaires du Super-Drive siglé Sony, Nintendo surprend en annonçant un nouveau partenariat avec… Philips. A l’époque, cela fait énormément de bruit : une entreprise japonaise abandonnant un projet avec une autre entreprise japonaise pour collaborer avec une firme néerlandaise, donc occidentale, est surprenant… Le projet de lecteur est donc avorté, et ce qui sera la future PlayStation est à ce moment-là un projet mis en pause.

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Sauf pour Ken Kutaragi. Le futur PDG de Sony (1997-2007) croit en l’avenir de cet accessoire et pense qu’il s’agit d’une opportunité en or pour s’insérer dans le marché des jeux vidéo. Mais les actionnaires de Sony de l’époque n’approuvent pas sa démarche. Ken Kutaragi continue alors de développer sa machine presque seul. Nintendo, en apprenant la nouvelle, tente un procès contre Sony pour interdire la commercialisation de la PlayStation en arguant que les droits lui revenaient, mais la justice refuse.

Sony poursuit seul le développement de la PlayStation, d’autant plus que les limites des jeux SNES commencent à être atteintes : en matière de timing, la PlayStation est parfaite. Et le projet finit par porter ses fruits : la PS1 devient une console mythique, portée par des jeux tels que Resident Evil, Crash Bandicoot ou Metal Gear Solid.