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États-Unis : L’envoi de pilules abortives par la poste va aider les femmes qui veulent avorter

Les États qui interdisent l'IVG ne pourront pas surveiller les millions de colis expédiés chaque jour dans le pays

Services postaux
― Kevin Chen Images / Shutterstock.com

L’annulation de l’arrêt Roe vs Wade, qui accordait aux Américaines le droit d’avorter, a provoqué une énorme polémique dans le monde. Désormais, l’United States Postal Service, l’équivalent américain de La Poste française, pourrait être hautement surveillé par les États qui interdisent l’interruption volontaire de grossesse.

Les services postaux pour aider les femmes qui souhaitent avorter

De nombreuses Américaines qui souhaitent subir une interruption de grossesse aux États-Unis optent pour la voie médicamenteuse. En raison de la pandémie de Covid-19, les autorités ont accepté l’expédition des pilules abortives par voie postale depuis décembre 2021. De cette façon, les femmes pouvaient recevoir les médicaments à domicile après une consultation à distance.

Depuis l’annulation de l’arrêt Roe vs Wade, plusieurs États ont interdit l’IVG sur leur territoire. Ainsi, l’expédition de pilules abortives par voie postale est également interdite dans ces États. Il existe toutefois plusieurs alternatives pour recevoir les médicaments à domicile, comme les expédier à une adresse autorisée avant de les réexpédier discrètement à l’adresse voulue.

Avortement manifestation
― Rena Schild / Shutterstock.com

Plusieurs alternatives aux interdictions

Les États qui sont contre l’avortement devront par conséquent renforcer la surveillance de l’United States Postal Service. Cependant, il semble difficile, voire quasiment impossible, de mettre en place un système de surveillance permettant de surveiller les millions de colis expédiés chaque jour aux États-Unis. Par ailleurs, selon le média américain Quartz, les autorités américaines ont déjà du mal à empêcher la circulation par voie postale du fentanyl, un puissant analgésique dont le mauvais usage peut entraîner de graves conséquences.

Des mesures ont tout de même été mises en place par les États concernés. Ceux-ci ont fermé les centres d’IVG sur leur territoire et interdit la consultation à distance concernant une interruption de grossesse. Cependant, encore une fois, cette interdiction est contournable, notamment en usant d’un simple VPN.

Cela prouve que les nouvelles interdictions n’empêchent pas les femmes d’avorter. A l’heure actuelle, des défenseurs du droit à l’avortement prévoient de déployer des solutions comme l’installation de cliniques mobiles à plusieurs endroits stratégiques.

Par Kanto Andriamanjatoson, le

Source: Quartz

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