
Récemment, le PDG de Klarna, Sebastian Siemiatkowski, s’est vanté de n’avoir embauché personne depuis un an en raison de l’adoption de l’intelligence artificielle par son entreprise. Toutefois, il craint désormais que l’IA ne remplace aussi son emploi. Explications.
Les experts mettent en garde depuis longtemps : à l’ère de l’automatisation par l’IA, ce ne sont pas seulement les petites tâches qui sont sur la sellette. En effet, les cadres supérieurs pourraient également être licenciés par une IA. « Pour moi, l’IA est capable de faire tous nos travaux, y compris le mien », a tweeté le PDG de Klarna.
I realize my statements on “AI can already do all our jobs” caused quite a stirr.
— Sebastian Siemiatkowski (@klarnaseb) January 6, 2025
So let me explain and expand what I mean.
In my opinion the major breakthrough of AI is a computer with “reasoning” capabilities. This has basically been achieved already.
Not if you present AI…
Sebastian Siemiatkowski ajoutant : « Notre travail est simplement un mélange de raisonnement et de connaissances et d’expérience. La percée la plus cruciale, le raisonnement, est derrière nous. Mon travail est pour moi une part très importante de qui je suis, et il est déprimant de penser qu’il pourrait devenir inutile. Mais je crois aussi que nous devons être honnêtes quant à ce que nous pensons qu’il va se passer. Et je préfère apprendre et explorer plutôt que de prétendre que cela n’existe pas. »
Les chercheurs ont déjà étudié la possibilité que les PDG deviennent une espèce en voie de disparition à l’ère de l’IA. « Mon premier réflexe est qu’ils me disent : ‘remplacez tous les employés, mais pas moi’ », a déclaré en 2024, au New York Times Anant Agarwal, ancien directeur du laboratoire d’informatique et d’intelligence artificielle du MIT. « Mais, après y avoir réfléchi plus profondément, je dirais que 80 % du travail d’un PDG peut être remplacé par l’intelligence artificielle. »
« L’idée que l’IA puisse effectuer toutes les tâches humaines, y compris celle d’un PDG, reste encore plus spéculative que réaliste à ce stade », a expliqué de son côté Akash Nigam, PDG de la société Genies, spécialisée dans les avatars IA. « Le rôle de PDG exige non seulement une réflexion stratégique, mais aussi, et c’est probablement plus important, une intelligence émotionnelle, une adaptabilité et un leadership nuancé – des qualités que l’IA ne peut pas encore pleinement reproduire. »
Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.
Par Cécile Breton, le
Source: Futurism
Étiquettes: intelligence artificielle
Catégories: Robots & IA, Brèves