En 2020, la Cour européenne des droits de l’homme a condamné la France à payer 500 000 euros de dommage moral à 32 détenus qui ont porté plainte pour surpopulation carcérale. Mais si la France, comme d’autres pays du monde, doit repenser à sa gestion des prisons, en construisant de nouvelles infrastructures par exemple, il y a un pays qui n’a pas à s’en soucier puisqu’à l’inverse des autres pays, il va, au contraire, fermer 8 prisons faute de pensionnaires.
Le ministère de la Justice des Pays-Bas a effectivement annoncé en 2013 qu’il allait fermer huit établissements pénitentiaires en raison du faible nombre de détenus dans le pays. En effet, si les prisons aux Pays-Bas peuvent accueillir 14 000 détenus, il y a seulement 12 000 détenus derrière les barreaux. Si vous vous demandez comment ce pays parvient à un tel (faible) taux de criminalité, eh bien, c’est parce que de prime abord, il semblerait que le ministère de la Justice ait sa propre technique pour faire diminuer le taux de criminalité.
Il existe un projet de loi qui vise à faire payer aux détenus ou à leur famille chaque nuit que le délinquant passe en cellule à raison de 16 euros la nuit. Pour deux ans d’emprisonnement, un « loyer » de 11 680 euros a ainsi été mis en place. Toujours dans cette même optique de faire « payer » littéralement les détenus, un autre projet de loi a prévu de faire participer les détenus aux frais des procédures judiciaires et des soins accordés aux victimes.
En tout cas, le moins que l’on puisse dire c’est que le système appliqué par les Pays-Bas semble porter ses fruits. Par ailleurs, saviez-vous que les prisonniers brésiliens peuvent alléger leur peine… en lisant des livres ?