Aller au contenu principal

Les origines des mystérieux sursauts radio rapides enfin élucidées ?

Ils intriguent les astronomes depuis près de deux décennies

sursauts radio
— © Annie Mejia / Caltech

Un nouveau mystère cosmique en passe d’être résolu ? De nouveaux indices contribuent à éclairer l’origine des sursauts radio rapides (FRB), qui intriguent les astronomes depuis 2007.

Des signaux intrigants

Comme leur nom l’indique, les FRB sont des signaux radio provenant du cosmos qui s’avèrent extrêmement brefs : ils ne durent généralement que quelques millisecondes. Alors que certains d’entre eux ne se produisent qu’une seule fois, d’autres sont connus pour se répéter, soit de manière aléatoire, soit selon un schéma prévisible.

Depuis leur découverte il y a près de deux décennies, des centaines de sursauts radio rapides ont été captés, dont une poignée émanant littéralement des profondeurs de l’Univers. À ce jour, le plus lointain a mis huit milliards d’années pour nous parvenir, et émis autant d’énergie que le Soleil en émet en 30 ans.

Si, au fil des années, différentes sources ont été proposées, à ce jour, les principaux suspects restent des étoiles à neutrons fortement magnétisées et à courte durée de vie (environ 10 000 ans) appelées magnétars. Une hypothèse appuyée par de nouveaux travaux, publiés dans la revue Nature.

sursauts radio
Vue d’artiste d’un magnétar — Jurik Peter / Shutterstock.com

Trente FRB minutieusement examinés

Ayant impliqué le réseau radio californien Deep Synoptic Array-110, ou DSA-110, ceux-ci ont permis de détecter et de localiser 70 FRB, dont 30 ont été minutieusement examinés. Globalement, il apparait que ces phénomènes sont nettement plus susceptibles de se produire dans les galaxies massives et riches en métaux, qui forment activement de nouveaux astres et sont également connues pour abriter les populations les plus importantes de magnétars.

Avec leurs champs magnétiques se révèlant respectivement des centaines et des centaines de milliards de fois plus intenses que ceux des étoiles à neutrons typiques et du Soleil, ces astres font partie des objets les plus fascinants et extrêmes de l’Univers. Cependant, on ignore précisément comment ils se forment.

Selon Kritti Sharma, chercheuse au California Institute of Technology et auteure principale de la nouvelle étude, les observations réalisées renforcent l’idée qu’ils résultent de la fusion d’étoiles massives, également capables de s’échapper d’un amas stellaire à des vitesses vertigineuses.

Par Yann Contegat, le

Source: The Independent

Étiquettes: , ,

Catégories: ,

Partager cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *