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Des scientifiques dévoilent un ordinateur vivant qui marche avec des cellules cérébrales humaines

Cette machine semble tirée tout droit d'un film de science-fiction

© Cortical Labs

Récemment, la startup australienne Cortical Labs a dévoilé le tout premier bio-ordinateur au monde. Il est alimenté par des cellules cérébrales humaines. Explications.

Baptisé CL1, cet appareil fait la taille d’une boîte à chaussures. Il constitue un changement important par rapport à un ordinateur conventionnel et utilise des cellules cérébrales humaines pour faire fonctionner des réseaux neuronaux fluides.

Selon le site web de l’entreprise, il utilise « des centaines de milliers de minuscules neurones, chacun de la taille d’un cerveau de fourmi, cultivés dans une solution riche en nutriments et répartis sur une puce de silicium. Grâce à une combinaison de silicium dur et de tissu mou, les propriétaires peuvent déployer du code directement sur les vrais neurones pour résoudre les défis les plus difficiles d’aujourd’hui. »

Brett Kagan, directeur scientifique de Cortical Labs, précisant : « Une façon simple de le décrire serait comme un corps dans une boîte, mais il a une filtration pour les ondes, il a un endroit où les médias sont stockés, il a des pompes pour maintenir la circulation de tout, le mélange des gaz et bien sûr le contrôle de la température. »

Pour l’instant, l’entreprise commercialise cet appareil comme un moyen d’entraîner une intelligence artificielle biologique, c’est-à-dire des réseaux neuronaux s’appuyant sur de véritables neurones. Autrement dit, les neurones peuvent être éduqués via la puce de silicium. « Il reste à voir si cela s’avérera réellement utile, mais je suis impatient de voir les scientifiques mettre la main sur cette technologie. Il existe tellement d’options différentes. Cela pourrait aussi être utilisé pour la modélisation des maladies ou les tests de médicaments. La grande majorité des médicaments contre les maladies neurologiques et psychiatriques entrant dans les essais cliniques échouent, car les mécanismes du cerveau sont bien plus complexes. Mais ces outils permettent de les observer. Nous espérons ainsi pouvoir remplacer une grande partie des tests sur les animaux », a conclu Brett Kagan.

Par ailleurs, des chercheurs créent un ordinateur intégrant 80 000 cellules nerveuses de souris.

Par Cécile Breton, le

Source: Futurism

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