Alors que de nombreux pays du monde et de nombreuses populations soufflaient en pensant que le pire était derrière eux et que dorénavant, tous peuvent reprendre une vie normale, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a remis les pendules à l’heure et a averti que nous ne sommes pas encore sortis du gouffre. Pire encore, il est possible que nous soyons en train d’y replonger.
Que se passe-t-il dans le monde ?
Le vendredi 31 juillet dernier, le patron de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déploré lors d’une réunion du comité d’urgence de l’organisation :
Actuellement, le Covid-19 a déjà infecté plus de 17,9 millions de personnes dans le monde et pris plus de 685.000 vies, rapporte Libération. Rien que le samedi 1er août 2020, 260.000 nouveaux cas ont été rapportés dans le monde ainsi que plus de 5.500 décès.
Parmi les pays les plus touchés figurent les États-Unis, qui comptent 155.000 victimes ; le Brésil, avec 93.500 décès ; le Royaume-Uni, qui compte 46.000 morts et l’Inde, qui en est à 37.000 morts.
Pourquoi une telle hausse des cas ?
D’après les informations de Libération, certains pays comme la Tunisie, qui ont connu une accalmie, constatent une intensification de la circulation du virus. Samedi dernier, le pays a effectivement enregistré un nouveau décès alors que le dernier remonte au 17 juin.
Pour rappel, la Tunisie a ouvert ses frontières aux voyageurs des pays classés « verts » en juin, parmi lesquels figuraient la France, l’Italie et le Royaume-Uni. Seulement, aucune précaution particulière n’a été prise concernant les voyageurs provenant de ces pays et depuis ce mois de juillet, le nombre de personnes atteintes du Covid-19 en Tunisie a décuplé.
L’Algérie, voisine de la Tunisie, a d’ailleurs été retirée de la liste des pays exemptés de restrictions de voyage par l’Union européenne le jeudi 30 juillet dernier, rapporte Ouest-France, à cause de l’augmentation du nombre de contaminations dans le pays.
Une économie en chute libre et des menaces de crise sociale
Côté économie, la situation est également critique, les mesures de confinement et les restrictions ayant grandement impacté les finances des pays, des entreprises et des citoyens. Pour ne parler que du PIB, celui de la zone euro a chuté de 12,1 % ; celui de la France, en particulier, a diminué de 12,4 % mais les États-Unis ont connu encore pire avec une baisse de 32,9 %.
Mais si les gouvernements et les citoyens doivent faire face d’une part à la pandémie de coronavirus et d’autre part, à la crise économique, il y en a une autre qui se prépare : la crise sociale. Selon France24, des manifestations ont effectivement éclaté à Berlin pour exiger l’abolition des mesures contraignantes qui visent pourtant à lutter contre la propagation du coronavirus. 20.000 manifestants ont ainsi scandé – sans port de masque – qu’ils sont « la seconde vague » ou encore la « résistance ». Bien que les autorités allemandes aient mis un terme à ces manifestations, elles s’inquiètent qu’une véritable deuxième vague de propagation du virus se prépare. Mais, visiblement, les citoyens qui ne comprennent pas l’utilité – et plus encore, la nécessité – de ces mesures « contraignantes » ne pensent pas ainsi.
Par Arielle Lovasoa, le
Source: Libération
Étiquettes: oms, coronavirus, covid-19, crise
Catégories: Actualités, Société
Les épidémies sont toujours apparues lorsque la population humaine atteignait des seuils de concentrations… les remèdes à ces épidémies : l’amélioration de l’hygiène de vie ( contrôle de l’eau (potabilisation) , lutte contre les animaux et parasites vecteurs…
Aujourd’hui la combinaison densité de population mondiale avec possibilité de déplacements de cette population peut provoquer une « pandémisation » des épidémies locales ….
Le remède : limitation de la population et limitation des déplacements
La limitation de la population est « à l’ordre du jour » en Chine (sauf chez certaines minorités ex ouïgours : d’où les « problèmes » que l’on connait) ….. en Europe, en Amérique du Nord : la limitation de la population est une auto limitation volontaire … il est triste que cet effort soit volontairement et crapuleusement sabotée par une « bonne conscience autoproclamée » de la gauche pour des motifs bassement électoraux …. laquelle se trouve associée à un hypercapitalisme non moins crapuleux de type hyper consommation, hyper croissance et donc hyper dégradation environnementale ….
La gauche et l’hypercapitalisme de croissance sont les deux ennemis du « simple bon sens »
Le remède ? Ne plus jamais se tromper aux élections, toujours écouter religieusement les « conseils » électoraux du camp du bien ( version autoproclamé) et faire consciencieusement exactement le contraire dans les urnes … il y va de la survie de nos efforts, de notre cultures, de nos libertés, de notre modèle social, de notre bien être, de nos libertés, de notre sécurité…
Donc ne nous trompons plus jamais aux élections !
Bravo