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Découverte des fossiles des plus anciens oiseaux de proie au monde, vieux de 68 millions d’années

Ils vivaient dans ce qui est aujourd'hui le nord-ouest des États-Unis

Avisaurus darwini
Vue d’artiste d’Avisaurus darwini, dont l’envergure était comparable à celle d’un faucon pélerin (1,3 mètre) — © Ville Sinkkonen

Dans le nord-ouest des État-Unis, des paléontologues ont mis au jour les fossiles de plusieurs espèces préhistoriques d’oiseaux de proie, décrits comme les plus anciens jamais découverts.

Trois nouvelles espèces de rapaces préhistoriques

La formation géologique de Hell Creek, dans le Montana, est connue pour sa richesse en fossiles exceptionnelle. Au fil des années, les restes de certains des reptiles préhistoriques les plus emblématiques, comme le Tyrannosaurus rex ou le Triceratops horridus, ainsi que d’un étrange pachycéphalosauridé, y ont été découverts.

Si le règne des dinosaures s’est terminé abruptement il y a environ 66 millions d’années, suite à l’impact d’au moins une roche spatiale géante, ce clade n’a pas disparu pour autant : les oiseaux en constituent aujourd’hui les seuls représentants.

Dans le cadre de travaux publiés dans la revue Plos One, Alex Clark, de l’université de Chicago, et ses collègues ont découvert les témoignages fossiles de trois espèces de rapaces anciennes : Avisaurus darwini, Magnusavis ekalakaensis et un autre représentant du genre Avisaurus n’ayant pas encore été nommé officiellement, qui vivaient il y a 68 millions d’années.

Fossiles de trois nouvelles espèces préhistoriques — © Alex Clark

De redoutables prédateurs

L’examen des os de leurs pattes a révélé que ces volatiles de la taille de faucons étaient, comme leurs homologues modernes, capables de saisir des proies à l’aide de leurs puissantes serres et de les transporter sur de grandes distances. Ce qui suggère qu’ils occupaient une niche écologique semblable.

La présence de tubercules allongés et profonds, servant d’attache aux tendons des muscles squelettiques, indique qu’il s’agissait de créatures relativement massives. Vraisemblablement de petits mammifères et de très jeunes dinosaures.

« Ces découvertes, qui ont permis de doubler le nombre d’espèces d’oiseaux préhistoriques connues à Hell Creek, vont nous aider à mieux comprendre pourquoi seules certaines d’entre elles ont survécu à l’extinction massive du Crétacé », conclut Jingmai O’Connor, co-auteur de la nouvelle étude.

Par Yann Contegat, le

Source: Cosmos Magazine

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