Aller au contenu principal

Cet oiseau robot volant est capable de se poser sur une branche

Une invention étonnante

Faire atterrir un robot sur une branche semble être la manœuvre la plus simple au monde. Cependant, pour qu’il s’arrête de voler et se pose sur un si petit espace sans tomber, il faut un timing incroyablement précis des mouvements. Ce mouvement est si difficile qu’aucun avion robotique à ailes battantes (ornithoptères) ne l’a jamais réalisé jusqu’à présent.

L’équipe de Raphaël Zufferey de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), en collaboration avec des experts de l’université de Séville, a créé un système d’atterrissage robotisé qui correspond aux capacités de l’oiseau.

Les problèmes technologiques liés à l’atterrissage d’un ornithoptère robotisé sur un perchoir sans dépendre d’instructions externes spécifiques ont nécessité la manipulation de plusieurs paramètres d’une manière que la nature a déjà perfectionnée. L’ornithoptère devait être capable de réduire considérablement sa vitesse de vol à l’atterrissage tout en continuant à voler jusqu’à la toute dernière seconde. La griffe devait être suffisamment puissante pour maintenir le robot sur le perchoir et maintenir le poids du robot, mais pas trop lourde pour ne pas compromettre le vol du robot.

Pour ce faire, les chercheurs ont équipé l’ornithoptère d’un ordinateur et d’un système de navigation embarqués, ainsi que d’un dispositif externe de capture de mouvement pour l’aider à déterminer sa position. L’appendice griffe-patte de l’ornithoptère a été réglé de manière à compenser les oscillations verticales du vol lorsque le robot s’efforce de s’accrocher au perchoir. La griffe a été conçue pour absorber l’élan du robot à l’impact et se refermer rapidement et fermement pour maintenir son poids. Lorsque le robot atterrit, il reste attaché au perchoir sans dépenser d’énergie.

Le robot doit maintenant être affiné de manière à ce qu’il dispose d’une autonomie d’action complète et qu’il puisse décider seul sur quelle branche, quel poteau ou quelle structure similaire se poser en déterminant s’ils sont adaptés ou non à l’atterrissage. Pour rappel, il existe également un oiseau robot volant capable de s’accrocher aux branches et de transporter des objets.

Par Eric Rafidiarimanana, le

Source: New Scientist

Étiquettes: ,

Catégories: ,

Partager cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *