Après deux mandats à la Maison Blanche, Barack Obama a tiré sa révérence mardi 10 janvier 2016 à Chicago. L’élection de Donald Trump, oligarque outrancier, étriqué et inexpérimenté, à la présidence des Etats-Unis, a plongé le pays dans un état d’inquiétude et d’incertitude. Cependant Barack Obama, s’il se retire de la politique au sens propre du terme, ne compte pas abandonner les combats qui lui tiennent à cœur.
Avant de partir, Obama avait déjà pris des mesures pour enrayer la future politique de Trump notamment en matière environnementale. Bien que la reconversion de l’ancien président ne soit pas encore bien définie, Obama a indiqué que le combat pour la justice sociale restait sa priorité. Malgré les lacunes de l’Obamacare, l’une de ses dernières actions fut d’enregistrer un maximum de personnes recevables à l’obtention des soins de santé grâce aux assurances de l’Affordable Care Act.
A l’avenir, Obama souhaite poursuivre son combat contre les inégalités sociales en s’engageant pour l’éducation. Il s’agit d’aider les jeunes dans leur recherche d’emploi par le développement d’activités économiques dans les quartiers les plus pauvres. S’il aurait fallu beaucoup plus de temps à Obama pour réduire le fossé qui continue de se creuser entre les classes sociales, il faut savoir que sous son mandat le taux de chômage est revenu à son plus bas niveau depuis 9 ans, à savoir 4,6% en décembre 2016.
L’ancien président envisage également de s’investir dans la réforme du système judiciaire américain. D’après lui, l’accès à la justice serait frappé d’inégalités et les minorités feraient l’objet de discriminations au cours des procédures judiciaires. Fasciné par les nouvelles technologies et les progrès de la Silicon Valley, Obama semble réfléchir aux effets de l’intelligence artificielle sur la société et l’emploi, qui sait ce qu’il pourrait décider de faire dans ce domaine à l’avenir ?
Fatigué de la désinformation en ligne, Obama pourrait également travailler dans le monde des médias et du numérique d’après des sources de Mic, la Maison Blanche a toutefois démenti cette information. Enfin, Obama compte écrire un livre relatant son expérience et sa pensée profonde sur la situation des Etats-Unis. D’après les estimations du New York Times, l’ouvrage pourrait rapporter entre 15 et 30 millions de dollars.
Une page s’est tournée hier à Chicago, dans cette ville qui voulait faire des Etat-Unis une vitrine du progrès social. Si personne ne peut dire de quoi demain sera fait étant donné le voile flou qui entoure le programme du nouveau président, Obama a délivré un message d’espoir à son pays dans son discours d’adieu. Tant que les citoyens se battront pour elle, la démocratie perdurera, tant que l’Amérique existera, chacun pourra y devenir quelqu’un.
« Yes we did »: le discours d’adieu du président Obama #AFP pic.twitter.com/Uj9a6FXDo7
— Agence France-Presse (@afpfr) 11 janvier 2017
« Je vous demande de rester fidèle à cette foi inscrite dans nos documents fondateurs, cette idée murmurée par les esclaves et les abolitionnistes, cet esprit chanté par les immigrants, les petits fermiers et tous ceux qui ont marché pour la justice, ce principe réaffirmé par ceux qui ont planté notre drapeau sur des champs de bataille ou sur la lune, un principe au coeur de chaque américain pour qui rien n’est écrit d’avance : yes we can, yes we did ! »
Par Antoine - Daily Geek Show, le
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