Les nuisances sonores, spécialement en Île-de-France, peuvent vite devenir insupportables. De plus, elles sont dangereuses. C’est pourquoi la mairie de Paris souhaite s’attaquer à ce problème, en mettant en place des radars destinés à contrôler le niveau de pollution sonore des deux-roues.
La pollution sonore est un problème récurrent en ville. En Île-de-France surtout, les questions sont grandes et les dangers importants. Une enquête du Crédoc pour Bruitparif en 2016 nous apprenait que les motos et scooters étaient la 2e cause de nuisance sonore derrière les troubles du voisinage, selon les Franciliens. Plus inquiétant, un rapport de 2019 indique qu’au sein de la zone francilienne, le bruit des transports, cumulé, fait perdre 10,7 mois d’espérance de vie en bonne santé.
Les nuisances sonores sont donc un véritable enjeu de santé publique. C’est pourquoi la mairie de Paris s’est équipée d’appareils permettant de contrôler les nuisances causées par les deux-roues les plus bruyants. « Ça pèse beaucoup sur le quotidien des Parisiens, et cela peut entraîner des problèmes de santé », selon Nicolas Nordman, nouvel adjoint à la sécurité de la maire de Paris Anne Hidalgo. Une moto débridée peut réveiller jusqu’à 10 000 personnes en un seul trajet nocturne, ce qui est 20 fois plus qu’avec un pot d’échappement normalisé.
C’est pourquoi la mairie entend s’équiper de radars anti-bruit. Les services techniques de Bruitparif ont pu développer la Méduse, un capteur de bruits. « Désormais, on est capable de dire qui fait du bruit, et à quel niveau. Ce qui ouvre la porte à des mesures de prévention ou de verbalisation », selon Didier Gonzales, président de Bruitparif. Ces capteurs pourraient permettre de réduire le bruit des deux-roues, et ainsi d’améliorer la qualité de vie des habitants.
Les Harley vont devoir la mettre en sourdine.
allez une pompe a fric de plus ils en ont pas marre de taxer toujours les même