En Norvège, le tri et le recyclage des déchets sont une priorité. Résultat ? 97 % des bouteilles en plastique sont recyclées. Ce chiffre épatant est rendu possible par une recette redoutablement efficace, qui unit politiques, habitants et industriels. Explications.
La Norvège, un exemple pour tous
S’il y a bien une chose qui a marqué le monde entier au Forum économique mondial en janvier, il s’agit de la jeune suédoise Greta Thunberg, et de son cri d’alarme. La situation mondiale est, en effet, très inquiétante sur le plan environnemental. À Davos, des chiffres affolants ont été communiqués : seulement 14 % des emballages plastiques produits sont recyclés, et 8 millions de tonnes de plastique finissent chaque année dans nos océans.
Face à ce fléau mondial, certains attendent et laissent proliférer le plastique sans aucune législation précise. D’autres agissent et trouvent des solutions efficaces. C’est le cas de la Norvège, mise une nouvelle fois à l’honneur grâce à sa conscience écologique remarquable. Le pays a, en effet, le mérite de recycler la quasi-totalité de ses bouteilles en plastique, 97 % pour être exact. Pour y parvenir, la Norvège a mis en place un principe simple qui met tout le monde d’accord.
À titre de comparaison, la France recycle 60 % de ses bouteilles en plastique. Un chiffre inquiétant car le pays est le premier producteur au monde d’eau en bouteille.
Quelle est la méthode de la Norvège ?
La Norvège a décidé d’instaurer une taxe évolutive pour tous les industriels qui fabriquent des bouteilles en plastique. S’ils les recyclent, leur taxe baisse significativement. Elle peut même être totalement supprimée si 95 % des bouteilles sont recyclées. En revanche, si rien n’est fait, la taxe augmente considérablement.
Ensuite, un système de consigne a été généralisé dans le pays. Lorsque les locaux achètent une bouteille, ils paient ce qu’on appelle une consigne. Et ils peuvent récupérer leur argent seulement après avoir rendu la bouteille vidée. Les bouteilles ramassées peuvent ensuite être triées et recyclées… jusqu’à 50 fois !
L’argument utilisé pour inciter au recyclage est donc l’argent, même si le principal combat reste d’éveiller les consciences sur l’environnement et non le portefeuille… Quoi qu’il en soit, le recyclage norvégien semble très bien fonctionner avec cette méthode. 1 % des bouteilles en plastique du pays finissent dans l’environnement, et peu d’autres nations peuvent se vanter d’un taux aussi bas.
Cette méthode inspire d’ailleurs d’autres pays à travers le monde, comme l’Australie, le Royaume-Uni et la Chine qui pensent à l’appliquer également. Pensez-vous que motiver le recyclage par l’argent est une bonne solution ?
Par Aménis Khaldi, le
Source: Positivr
Étiquettes: recyclage, environnement, norvege, plastique, bouteilles-recyclees
Catégories: Écologie, Actualités
Il y a longtemps que je prône une telle solution. Ca marche très bien ici en Belgique avec les bouteilles en verre, et on n’en retrouve pratiquement aucune dans la nature, alors que les canettes et bouteilles plastiques, c’est une épidémie catastrophique qui envahit tout.
Qu’attendent donc nos politiques pour enfin prendre les dispositions indispensables ???
Quel bel exemple la Norvège ! qui s’achète une bonne conscience a peu de frais. N’oublions pas que c’est aussi le 7eme pollueur de la planète grâce à ses exportations de pétrole !!!
Le système de la consigne est ancien, et motivant, je me souviens d’avoir acheté des yaourts, de la limonade, du vin, mais il me fallait y aller avec les récipients vides, puis les hypers et les supers sont arrivés, et avec le plastique. Jms je ne pense que la Norvège soit le pays le plus polluant avec ses exportations de pétrole. Le plastique est venu d’un autre continent « consommer et jeter » profit rapide, et l’Europe admirative, sans prendre du recul.
*Précisions : les yaourts, les jus de fruits étaient sous verre.
https://www.letemps.ch/monde/chine-nest-plus-poubelle-monde-recyclage-mondial-dechets-plein-chaos
Le recyclage des bouteilles est une chose, qu’en est -il des autres déchets plastiques ? La Norvège les envoie-t-elle en Chine comme la plupart de pays Européens ? Eh bien il semble que la Chine ne veule plus être la poubelle de l’occident. Quelle belle hypocrisie occidentale d’ailleurs, on se fait passer pour moins pollueurs que d’autre pays, mais on envoie nos déchets en Chine et d’autre pays (non-occidentaux bien sûr !)
@JMS je suis d’accord mais l’un n’empêche pas l’autre! S’ils ne recyclaient pas leur plastique ça ne les empêcherait pas de continuer la production de pétrole donc autant faire au moins ça…
Les politiques ne feront pas tout, un peu de bon sens et d’action personnelle, la solution est là.
Mais la France, elle parle, elle analyse, elle fait des comités de réflexion et finit par …….. NE JAMAIS RIEN FAIRE….
Tantôt ils regardent le Canada (politique des médicaments ) ils disent : on pourrait faire comme les Canadiens …..
qui faisaient travailler les chômeurs à nettoyer les parcs aussi (on y a pensé aussi mais y a toujours un Enarque « intelligent » qui dit qu’ici NON CE N’EST PAS POSSIBLE, etc……….
Voici malheureusement ce pays ………
On ne connaît qu’une chose : DONNER DES AIDES ET RECEVOIR LA MISERE DU MONDE !
La Norvège, c’est pas le pays qui a déplacé ses élevages de saumons polluant vers le Chili et qui a relâché accidentellement 500 000 saumons traités aux antibiotiques…
Je vous rappelle que la Norvège est le 7eme pollueur de la planète grâce à ses exportations de pétrole. Facile de s’acheter une bonne conscience.
Le principe de la consigne des bouteilles existait dans mon enfance et fonctionnait très bien pour toutes les bouteilles et flacons et même pots de yaourts (en verre)…….
PS je réitère ma remarque concernant les innombrables fautes d’orthographe et de grammaire (surtoutdans les conjugaisons) dans les articles….
malheureusement, oui. Je pense que si on ne touche pas au portefeuille, les gens n’appliquent pas les préconisations faites pour limiter la pollution.
Malheureusement oui. Je pense que tant qu’on ne touche pas au portefeuille, la majorité de la population ne bouge pas. On a l’impression qu’on ne se sent pas concerné par la pollution et le réchauffement climatique. J’entends souvent des gens dirent : mais qu’est ce que ça va changer que je fasse attention, à mon échelle, ça ne sert à rien.