Dans le monde animal et végétal, la plupart des espèces ont des propriétés symétriques. La majorité de ces symétries sont de type droite-gauche. En effet, le mot symétrie vient du grec « summetria » qui signifie « juste mesure ». D’ailleurs, la symétrie est partout dans la nature. Non seulement dans la forme, mais aussi depuis la division cellulaire la plus microscopique à la forme finale de l’être. Malgré cette symétrie parfaite dans la nature, il existe des êtres présentant des formes asymétriques.
La symétrie est presque partout dans la nature
Des chercheurs affirment que l’évolution a commencé par des formes simples, modulaires et symétriques. La nature commence donc à se façonner de la manière la plus simple, selon une étude parue dans Proceedings of the National Academy of Sciences. Les chercheurs indiquent donc qu’il existe deux théories du développement évolutif. La première est la mutation génétique qui provoque une variation dans une caractéristique physique particulière. Et la seconde est la sélection naturelle qui conduit à la domination de certains traits.
Selon les chercheurs, la deuxième théorie est la plus prisée car c’est ce qui assure la survie d’une espèce. Le professeur Ard Louis de l’université d’Oxford affirme que si la première théorie emporte l’évolution, la majorité des formes dans la nature seraient différentes même si elles sont de même nature. Pourtant, le professeur et ses collègues ont découvert de nombreuses molécules simples et structurelles durant leur étude, rapporte Science News.
Des études ont été menées sur la mutation simplifiée de la nature
Le professeur et son équipe ont mené une enquête sur des protéines d’origine naturelle. Pour cela, ils ont analysé les molécules d’ARN et les circuits génériques de ces protéines. Ils ont découvert qu’un cluster de protéines composé de 13.079.255 formes et structures différentes possibles n’avait en réalité que cinq formes et elles possédaient la symétrie d’un carré. Pour simplifier, il y a cinq chances sur treize millions que ce carré se reproduise.
À la suite de cette révélation, les chercheurs se sont basés sur des données informatiques afin de découvrir le secret de la nature. Pour cela, ils ont eu recours à la théorie algorithmique de l’information (AIT) selon laquelle la complexité d’un objet est mesurée par la longueur de sa description la plus courte. La nature est donc assez complexe, car elle ne suit aucune règle ni instruction. Mais elle aboutirait presque toujours à des fins très simples.