Aller au contenu principal

Deux momies à la langue d’or découvertes en Égypte

Ces artefacts précieux visaient probablement à faciliter le passage des défunts dans l’au-delà

momies-langue-or
Image d’illustration — N. Rotteveel / Shutterstock.com

Des archéologues ont annoncé la découverte de deux momies pourvues de langues d’or dans la ville antique d’Oxyrhynque, portant à 16 le nombre total de tels artefacts trouvés sur le site.

Des figures éminentes de la société de l’époque

Au cours de la période romaine (29 avant notre ère à 641 de notre ère), les Égyptiens plaçaient des langues d’or, métal précieux considéré comme « la chair des dieux », dans la cavité buccale de certaines momies. Ce, probablement afin de leur permettre de communiquer avec Osiris, roi du monde souterrain, et ainsi faciliter leur passage dans l’au-delà.

Les deux nouveaux exemples récemment révélés ont été mis au jour dans la nécropole romaine d’Oxyrhynque, à une centaine de kilomètres au sud du Caire. Lors des fouilles des fosses funéraires les abritant, les archéologues ont également trouvé des papyrus en langue grecque, ainsi que plusieurs sceaux en terre antiques.

Bien que l’identité des défunts demeure à ce stade mystérieuse, le fait que leurs dépouilles aient été momifiées et la présence d’artefacts précieux suggèrent il s’agissait de figures éminentes de la société de l’époque.

Les découvertes se multiplient à Oxyrhynque

Cette récente série de fouilles a également conduit à la mise au jour de 30 momies placées dans des cartonnages colorés (matériel funéraire composé de couches de lin ou de papyrus recouvert de plâtre) ainsi que plusieurs figurines en terre cuite représentant Isis-Aphrodite, née de la fusion des deux grandes déesses égyptienne et grecque, respectivement associées à la guérison et à l’amour.

« C’est la première fois que des objets en terre cuite à son effigie sont trouvés à Oxyrhynque, ainsi que dans cette partie de la Moyenne-Égypte », a déclaré l’archéologue Esther Pons Mellado.

Quelques mois plus tôt, Pons Mellado et ses collègues avaient découvert trois grandes sépultures souterraines sur ce célèbre site archéologique égyptien. Datant de la période ptolémaïque (304 à 30 avant notre ère), ces hypogées abritaient neuf sarcophages en pierre couverts de figures anthropomorphes (présentant à la fois des attributs humains et animaux), dont deux encore scellés.

Par Yann Contegat, le

Source: Live Science

Étiquettes: , ,

Catégories: ,

Partager cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *