Dans un récent rapport du Mississippi Free Press, un lieutenant de la police de Pascagoula a constaté que certains restes humains envoyés dans un laboratoire criminel à l’extérieur de l’État ne sont pas renvoyés au Mississippi mais sont conservés par des policiers et des médecins légistes pour des collections personnelles. Explications.
D’après ce rapport, rien de tout cela est illégal. « Personne n’imposait de règle. Aucune loi n’avait été mise en place pour arrêter cela », a expliqué le lieutenant Darren Versiga, à l’origine de cette enquête. « Je pensais qu’il s’agissait d’un problème plus grave comme personne ne l’imaginait. Nous avons besoin d’une loi qui empêche que cela ne se reproduise. »
En 1992, dans le cadre d’une enquête sur la mort de Melinda LaPree, un employé du laboratoire criminel d’Oklahoma, où son corps a été analysé, a rapporté que plusieurs ensembles de restes humains du Mississippi n’ont jamais été renvoyés. « Je me suis demandé pourquoi ils les auraient gardés », a ajouté le lieutenant.
Toujours selon le Mississippi Free Press, une nouvelle loi introduite au Sénat du Mississippi obligerait les responsables de l’application des lois à saisir les informations sur une personne disparue ou non identifiée dans le système national des personnes disparues et non identifiées (NAMUS). Cela obligerait aussi les autorités à procéder à des tests ADN sur des restes humains non identifiés. À l’heure actuelle, ce projet de loi adopté par le Sénat de l’État nécessite encore un vote à la Chambre.
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