L’analyse de testicules humains et canins a révélé des « concentrations significatives » de microplastiques, qui pourraient affecter la production de spermatozoïdes.
Des polluants omniprésents
Mesurant moins de 5 millimètres de diamètre, les microplastiques résultent généralement de la dégradation d’objets ou de fragments plus importants de ce matériau, mais peuvent également provenir de produits tels que les cosmétiques, qui en contiennent des micro-billes. Différentes recherches ont révélé leur présence dans l’ensemble des environnements terrestres, plusieurs organes humains ainsi que la viande, le lait et le sang d’animaux d’élevage.
Dans le cadre de travaux publiés dans la revue Toxicological Sciences, des chercheurs américains ont détecté ces polluants dans l’ensemble des échantillons de tissus testiculaires testés. Avec des concentrations moyennes atteignant respectivement 122,63 microgrammes par gramme pour les chiens, et 328,44 microgrammes par gramme pour les humains.
Bien que les chercheurs n’aient pu établir le nombre de spermatozoïdes dans les tissus humains, en raison de l’approche chimique utilisée pour les conserver, ils ont pu le faire pour leurs équivalents canins, révélant une corrélation claire entre des concentrations plus élevées de PVC (troisième polymère synthétique le plus produit au monde) et un nombre plus faible de spermatozoïdes.
Un lien potentiel avec le déclin mondial du nombre de spermatozoïdes
De telles découvertes renforcent l’idée que la pollution plastique est impliquée dans la baisse de la qualité du sperme observée au niveau mondial. Il y a deux ans, une étude au long cours avait révélé que le nombre moyen de spermatozoïdes des participants (n’étant pas infertiles) avait chuté de 51 % entre 1973 et 2018.
« Au départ, nous doutions que les microplastiques puissent pénétrer dans le système reproducteur », explique Xiazhong Yu, chercheur à l’université du Nouveau-Mexique et auteur principal de la nouvelle étude. « Le PVC peut libérer de nombreuses substances chimiques [perturbateurs endocriniens notamment] qui interfèrent avec la spermatogenèse. »
Pour son équipe, la prochaine étape consistera à étudier de plus près les effets des microplastiques sur ce mécanisme.
Par Yann Contegat, le
Source: IFL Science
Étiquettes: testicules, spermatozoide, microplastique
Catégories: Actualités, Santé
Et voilà, bientot le etres humains males et femelles ne pourront plus se reproduire grace au micro plastique dans les testicules.Apres ont se pose la question qu une intelligence extra terrestre ne veuille pas rentrer en contact avec nous.
trouver l erreur
a force de deconner, ont va mettre fin a la race humaine.