Un égyptologue découvre un message caché sur l’obélisque de la Concorde

L’obélisque de la Concorde est sans aucun doute l’un des monuments les plus emblématiques de Paris. À l’occasion de sa rénovation, un égyptologue a identifié un message caché près de son sommet.

Cryptogramme hiéroglyphique

Cadeau diplomatique du vice-roi d’Égypte Méhémet Ali à la France, l’obélisque trône sur la place de la Concorde depuis 189 ans. Si ce monument haut de 23 mètres est depuis longtemps étudié, il semble qu’il cache encore quelques secrets.

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Initialement interpellé par le positionnement inhabituel de certains hiéroglyphes sur la face sud de l’obélisque, Jean-Guillaume Olette-Pelletier, de l’Institut catholique de Paris, avait profité en 2021 de l’installation d’échafaudages autour de la structure, en vue de sa rénovation pour les Jeux olympiques, pour examiner sa partie supérieure.

C’est près de la pointe dorée marquant son sommet que le mystérieux message a été identifié : un cryptogramme hiéroglyphique, ne pouvant être interprété qu’en se plaçant au pied de ce monument vieux de 3 300 ans, afin d’obtenir un angle de quarante-cinq degrés.

Avant de rejoindre la capitale française, l’obélisque marquait l’entrée du temple de Louxor, ce qui implique que la face étudiée par Olette-Pelletier, orientée vers la Seine, était initialement tournée vers le Nil.

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Et parce que l’une des clés des cryptotextes de l’obélisque de la Concorde se trouve aussi dans les reliefs du temple de Louxor… 🔎 #obelisquedelaconcorde #decouverteobelisque #fregyptologist pic.twitter.com/5KzXZiBP8M

— Olette-Pelletier Jean-Guillaume (@FREgyptologist) April 22, 2025

Propagande royale

Selon l’auteur de la nouvelle étude, publiée dans la revue ENiM, le message caché était destiné aux nobles arrivant par bateau à l’occasion de la fête d’Opet, célébrant la régénération d’Amon.

Ceux-ci étaient notamment invités à « apaiser » par le biais d’offrandes la force vitale, et parfois destructrice, de cette divinité majeure du panthéon égyptien.

Cette forme de « propagande » visait principalement à légitimer le règne de Ramsès II, en démontrant sa maîtrise de la cryptographie hiéroglyphique et des « paroles divines ». Un avertissement rappelant à ceux susceptibles de le renverser qu’il avait été choisi par les dieux pour régner sur une Égypte unifiée.

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