Début avril, le gouvernement français a effectué un virage à 180° dans sa politique sur le port des masques, le recommandant désormais après avoir soutenu contre vents et marées qu’ils étaient inutiles. Mais qu’en est-il vraiment ? En vérité, la question est plus compliquée et nuancée qu’il n’y parait, les masques ne représentant pas une solution miracle ni une protection 100 % fiable.
Dans une récente étude, des chercheurs sud-coréens ont réalisé des tests avec différents types de masques, à savoir des masques en coton et des masques chirurgicaux classiques, qui ont pour vocation d’empêcher ceux qui les portent de projeter des sécrétions et contaminer les autres. Les tests n’incluent en revanche pas les masques N95, FFP2 ou FFP3 qui sont équipés d’un système filtrant destiné à protéger le porteur des risques d’inhalation d’agents infectieux.
Les chercheurs ont demandé à 4 patients de tousser sans et avec le masque. Ils ont ensuite mesuré la charge virale à l’intérieur et à l’extérieur du masque. « Ni les masques chirurgicaux ni les masques en coton ne filtrent efficacement le SARS-CoV-2 lors de la toux des patients infectés », déclarent les scientifiques.
Pourquoi un tel résultat ? Tout simplement à cause de la taille des particules capables de transporter le Covid-19. Les particules du SARS-CoV, responsable de l’épidémie de 2003 et génétiquement similaire à 80 % à celui du Covid-19, ont été estimées entre 0,08 et 0,14 μm. Or, de précédentes études ont révélé que les particules de 0,04 à 0,2 µm pouvaient pénétrer les masques chirurgicaux. Attention toutefois, l’expérience ne révèle pas la capacité des masques à limiter la transmission du virus. « Il est possible qu’ils limitent quand même la distance de dissémination des gouttelettes », nuancent les chercheurs.
Les masques protègent donc mal le porteur sain des microparticules aéroportées émises par une personne malade car celles-ci sont trop fines, ce dont conviennent la plupart des infectiologues. En revanche, même s’ils ne protègent pas de façon totalement sûre et efficace, ils peuvent cependant limiter la propagation. C’est pourquoi porter un masque, même artisanal, est toujours mieux que de ne rien porter, à condition de bien l’utiliser et de ne pas le substituer aux gestes barrières.
N’importe quoi!
Un peu de bon sens.
Un masque n’est pas conçu pour protéger l’entourage mais celui qui le porte.
Ceci dit,si le corona pourrait traverser avec un liquide le media filtrant dû à sa granulométrie,la granulométrie du plus petit postillon de la bouche ou de éternuement ne traversera pas le filtre du masque.
Il restera accroché à sa surface,le corona aussi restera accroché.
Mais le masque ne protège ni les cheveux,ni les oreilles,ni le front,ni les yeux.
Tous ceux ci doivent être lavés au savon.
Je vous conseillerai fortement d’éditer cet article. L’étude dont vous faites référence a été rétracté par les rédacteur car il y a eu plusieurs erreurs de méthodologie dedans, ce qui a amené des erreurs d’interprétation.
Cela participe à la désinformation sur le port du masque.