Après 19 semaines passées à l’hôpital, Malcolm Myatt s’est tiré de son AVC sans peine, et c’est le moins que l’on puisse dire… L’homme est en effet devenu, à ce jour, incapable de ressentir de la tristesse.
« Je ne suis jamais déprimé. Je préfère ça que le contraire. Maintenant, je remarque à peine que je ne ressens plus aucune tristesse », témoigne Malcolm Myatt. Atteint d’un AVC en 2004, cet homme qui était alors âgé de 61 ans a vu sa vie émotionnelle se transformer après l’événement.
Le lobe frontal du cerveau est responsable des émotions négatives. Celui-ci a été très affecté par l’AVC de Malcolm Myatt. L’homme est ainsi incapable de ressentir le malheur. Ses aptitudes humoristiques ont en revanche été renforcées : « Il doit y avoir une partie du cerveau qui enregistre les blagues car j’adore en raconter », explique-t-il au Mirror.
C’est sa femme Katie qui observe ces changements en première instance. Elle remarque qu’« il est très enfantin maintenant. Dès qu’il rigole, toute la pièce s’y met, il a un rire très communicatif. »
Mais cette nouvelle aubaine pose parfois problème à Malcolm et sa femme. Cette dernière explique: « Le pire, c’est lorsque nous allons à des enterrements. Malcolm sourit tout le temps et continue à faire des blagues, alors il faut que j’explique aux gens la situation. » Katie ajoute que son mari « est également devenu très honnête et parfois, il se retrouve au milieu de problèmes. Si quelqu’un a un chien très moche, par exemple, il va aller le/la voir pour lui dire. » Le mensonge semble absent du monde rempli de joie où l’homme embarque ses proches.
Par Solene Planchais, le
Source: Huffington post
Étiquettes: AVC, Malcolm Myatt, tristesse, cerveau, psychologie
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