MacKenzie Scott, l'ex-femme de Jeff Bezos, donne 3 milliards d'euros à des associations caritatives

Être l’épouse de l’homme le plus riche du monde n’est pas forcément la clé du bonheur. MacKenzie Scott l’a prouvé en divorçant de Jeff Bezos il y a quelques années. Après avoir hérité d’une bonne partie de la fortune du couple, MacKenzie a décidé d’investir dans les bonnes œuvres. Récemment, elle a offert 4 milliards de dollars aux associations caritatives.

MacKenzie Scott, l’ex-épouse de Jeff Bezos, a annoncé qu’elle avait donné près de 4,2 milliards de dollars soit 3,2 milliards d’euros, à 384 organisations au cours des quatre derniers mois. Cela porte ses contributions caritatives depuis le début de l’année à près de 6 milliards de dollars, dans la mesure où elle avait déjà donné 1,7 milliard de dollars en juillet. Dans un article de blog publié par Medium, la 18e personne la plus riche du monde a décrit ses dernières contributions pour venir en aide aux individus les plus affectés par la pandémie de Covid-19. Elle a notamment souligné l’importance de venir en aide aux gens en passant par les associations qui répondent aux besoins de base.

Parmi elles, MacKenzie Scott a cité les banques alimentaires, les fonds de secours d’urgence et les services de soutien pour les plus vulnérables. Détenant 25 % des parts du géant du Web, Amazon, la fortune actuelle de l’ex-épouse de Jeff Bezos est estimée à 60,7 milliards de dollars. Sa fortune s’est notamment accrue durant la pandémie, dans la mesure où l’index Bloomberg Billionaires a rapporté une augmentation de près de 24 milliards de dollars depuis le début de l’année. MacKenzie Scott a estimé qu’un tel écart entre les riches et les pauvres durant la pandémie était aberrant, d’où sa décision de donner autant d’argent aux œuvres de charité.

Rappelons qu’en 2019, MacKenzie Scott avait promis de léguer près de la moitié de sa fortune, estimant qu’elle avait beaucoup plus d’argent que nécessaire. « Je vais continuer jusqu’à ce que le coffre-fort soit vide », avait-elle déclaré à l’époque.

Par Gabrielle Andriamanjatoson, le 19 décembre 2020