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La NASA va utiliser une lampe de poche à énergie nucléaire pour rechercher de l’eau sur la Lune

Une nouvelle technique fascinante

nasa lune
— © Christopher Morrison / Nasa.gov

Les torches ne sont pas toutes égales. Certaines sont plus puissantes, consomment plus d’énergie ou contiennent des lumières clignotantes ou stroboscopiques. Certaines ne sont même pas destinées aux humains, comme un nouveau projet soutenu par un prix de phase I de l’Institut des concepts avancés de la NASA (NIAC). Cette lampe à énergie nucléaire, conçue par l’Ultra Safe Nuclear Corporation (USNC), n’émet pas de lumière visible mais dégage des rayons X et gamma. Les chercheurs pensent qu’elle pourrait les aider à détecter de l’eau sur la Lune.

La clé de cette technologie, connue sous le nom d’EmberCore Flashlight, est un nouveau radio-isotope développé par l’USNC. Il s’agit d’une céramique à charge nucléaire, similaire aux radio-isotopes que l’on trouve dans les radiateurs à radio-isotopes. Les rovers martiens tels que Curiosity et Perseverance utilisent ce type d’équipement. Le radio-isotope peut donc être utilisé comme source d’énergie pour un rover, mais il présente un avantage particulier par rapport aux autres noyaux RTG.

Lorsqu’il est convenablement isolé, l’EmberCore libère des rayons X et des rayons gamma qui, comme une lampe torche, peuvent être dirigés vers un endroit précis. La source d’énergie du rover pourrait, en fait, alimenter un laser à balayage de haute intensité. Selon le communiqué de presse de la société annonçant la subvention de la phase I, le faisceau pourrait parcourir plusieurs kilomètres sur une Terre sans air.

Un prototype de mission de recherche viserait deux zones de la Lune. La première est le cratère Shackleton, que l’on soupçonne depuis longtemps de contenir d’énormes volumes d’eau. 

Une autre possibilité est la célèbre mer de la Tranquillité, où Apollo 11 s’est posé pour la première fois sur la Lune. Elle présente diverses couches rocheuses exposées qui pourraient nous éclairer sur la formation géologique de la Lune.

Les fonds de la phase I du NIAC constituent la première étape vers une utilisation dans le cadre d’une mission spatiale. Cette découverte pourrait avoir de nombreuses autres applications dans l’exploration spatiale à l’avenir.

Par Eric Rafidiarimanana, le

Source: Inceptive Mind

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