Le jeudi 11 juin 2020, la Cour européenne de justice a rendu une décision concernant l’étendue de la protection des loups. La décision fait suite à une affaire qui a eu lieu en Roumanie en 2016 : un loup avait été capturé alors qu’il s’aventurait souvent près d’une maison. Fort heureusement, l’animal a réussi à s’enfuir et à rejoindre la forêt.
Dans cette décision de justice, la Cour de justice de l’Union européenne a souligné qu’un loup continue d’être protégé même s’il sort de son milieu naturel et qu’il pénètre dans une zone habitée. La Cour de justice européenne a déclaré : « Un loup errant à proximité ou dans des établissements humains, traversant ces zones ou se nourrissant de ressources produites par l’homme, ne peut pas être considéré comme un animal qui a quitté son aire de répartition naturelle et est donc toujours protégé. »
Dans des propos retranscrits par RTL et relayés par Positivr, la Cour de justice européenne explique : « La notion d’aire de répartition naturelle est plus vaste que l’espace géographique qui présente les éléments physiques ou biologiques essentiels à la vie ou à la reproduction. »
Il faut savoir que l’Union européenne s’est basée sur la directive habitats de 1992 pour prendre cette décision. Selon la Cour, « elle assure la conservation d’un large éventail d’espèces animales et végétales rares, menacées ou endémiques ». Les hommes étendent sans cesse leur territoire, ce qui « exerce une pression sur la population de loups et sur son habitat ».
Par Arielle Lovasoa, le
Source: Positivr
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