Aussi « finement arrangé » semble le monde dans lequel nous vivons, il s’avère que les lignes parfaitement droites sont une pure abstraction de l’esprit humain.
L’uniformité « parfaite » n’existe pas
Les faisceaux lumineux, les arêtes des cristaux ou les brins de soie d’araignée sont connus pour être remarquablement rectilignes, mais l’uniformité « parfaite » n’existe pas dans la nature. Dans le cas des premiers, le milieu au sein duquel ils voyagent va inévitablement affecter la trajectoire de la lumière (qui est une onde électromagnétique) à mesure qu’elle se déplace.
À très grande échelle, les objets massifs du cosmos (comme les galaxies) déforment le tissu même de l’espace-temps. Lorsque ceux-ci sont situés entre l’observateur et une source lumineuse, cette dernière apparaît déformée. Un phénomène connu sous le nom de « lentille gravitationnelle », clairement visible sur de nombreux clichés du télescope spatial James-Webb.
« Lentille gravitationnelle » : le télescope James Webb dévoile une nouvelle image inédite (photo) https://t.co/ncKybI8w6I pic.twitter.com/OnajBn9bcl
— Le Soir (@lesoir) December 20, 2023
Les cristaux minéraux sont souvent présentés comme les objets naturels aux bords les plus droits. Aussi régulière soit leur structure lorsqu’elle est observée à l’oeil nu, avec des motifs semblant se répéter à l’infini, à l’échelle atomique, des irrégularités apparaissent.
Ces imperfections sont généralement liées à leur formation, impliquant des processus de chauffage et de refroidissement successifs, ou à leur exposition à différents types de radiations.
Un constat qui s’applique également aux objets créés par l’Homme
Sans surprise, le même constat s’applique aux objets fabriqués par l’Homme. Aussi avancées et précises soient les machines utilisées pour les produire, un examen approfondi révélera inévitablement des défauts aux plus petites échelles.
Si vous vous posiez la question, sachez qu’il est possible de voyager en ligne (quasiment) droite des États-Unis à l’Inde.